La géodésie a pour objet initial l’étude et la mesure de la forme générale de la Terre, de sa rotation, de son champ de pesanteur et des différents systèmes de référence employables pour se repérer à sa surface. Par extension de langage, le géodésien est celui qui fournit des points d’appui connus par leurs coordonnées pour les travaux topographiques dont l’objet est ainsi de densifier considérablement ce canevas de référence.
La topographie a pour objet la description et la représentation locale des formes de la surface de la Terre. Le topographe procède donc à des levés, soit en mesurant directement sur le terrain (mesures d’angles, de distances, ou GNSS ; § 2.2 et 2.3.1), soit en exploitant les propriétés métriques d’images aériennes ou spatiales stéréoscopiques du sol (photogrammétrie).
La topométrie représente l’ensemble des moyens géométriques employés pour effectuer des mesures de positions relatives de points. C’est donc la boîte à outils de base du topographe.
Le travail du géomètre recouvre une série d’activités complémentaires mais étendues, allant de la topographie sous toutes ses formes à la cartographie (art qui consiste à représenter au mieux la topographie sous forme de cartes, sur écran ou sur papier), et à tous les aspects techniques et juridiques de la définition de la propriété foncière.
Nota important : en Topographie, Topométrie et Géodésie, les angles sont exprimés en degrés ou en gons (anciennement dénommés grades). On rappelle les correspondances avec les unités légales :
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1° = π/180 rad ;
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1 gon = π/200 rad.