Présentation
RÉSUMÉ
L’air est un mélange gazeux qui contient en proportions différentes plusieurs constituants, dont l’hydrogène, l’azote, l’oxygène, le gaz carbonique, les gaz rares et la vapeur d’eau. L’air atmosphérique, appelé air humide pollué, est quant à lui composé d’un certain nombre de gaz, d’humidité, de poussières et de bactéries. Par convention, est défini l’air sec, dépourvu d’humidité, donc de conception entièrement théorique, et l’air humide possédant une certaine teneur d’humidité. Des grandeurs physiques, comme la sensibilité des cheveux à l’humidité, permettent de quantifier l’état hygrothermique statique de l’air, et de définir l’humidité relative et le point de rosée. La loi de Fick appréhende le transfert de la vapeur d’eau entre deux ambiances hygrothermiques différentes, et introduit la notion de perméance.
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Lire l’articleAuteur(s)
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Paul DAHAN : Ingénieur ETP, European engineer, ex-professeur à l’ESTP
INTRODUCTION
L’air est un mélange gazeux qui contient en proportions différentes :
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oxygène ;
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hydrogène ;
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azote ;
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gaz carbonique ;
-
gaz rares ;
-
vapeur d’eau.
Une question fondamentale à poser est la suivante : est-ce-que dans l’air, il peut y avoir n’importe quelle quantité de vapeur d’eau ?
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3. Humidité de l’air
Sur l’ensemble du territoire, l’humidité absolue de l’air « W » (figure 9) varie relativement peu au cours d’une même saison. Ainsi, en moyenne :
-
en été : W été ≈ 12 g/m3 d’air ;
-
en hiver : W hiver ≈ 6 g/m3 d’air.
Quelles sont les conséquences inhérentes à ces deux valeurs ? (cf. figure 8).
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En été
Sur le diagramme de Mollier, W = 12 g/m3 correspond à une température du point de rosée : t d = 15 °C (cf. figure 9).
Lorsque la nuit, la température du sol se refroidit (à une température inférieure à 15 °C), on constate alors que le sol se couvre de rosée.
Si la température du sol reste supérieure à 15 °C, il n’y aura pas de rosée.
-
En hiver
La quantité de vapeur d’eau, W = 6 g/m3 dans l’air correspond à une température du point de rosée : t d = 5 °C. (cf. figure 9).
3.1 En hiver
-
Dans un enduit (ou un béton) à base de liant hydraulique, l’eau de gâchage (normalement en excès) s’évaporera très difficilement, puisque l’air, déjà saturé en vapeur d’eau (t ≤ 5 °C), aura plutôt tendance à déposer de l’eau liquide sur l’enduit (phénomène de rosée).
Par ailleurs, comme toutes les réactions chimiques, la prise du ciment est ralentie aux basses températures (diminution du mouvement Brownien des atomes). Des désordres peuvent alors prendre naissance :
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Efflorescences blanchâtres (dues à la migration, en surface de l’enduit, d’une solution...
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Humidité de l’air
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
-
Pathologie de l’humidité – Parois revêtues en bâtiment – Étude d’un cas concret
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Pathologie de l’humidité – Parois revêtues en bâtiment – Isolation thermique
-
Pathologie de l’humidité – Parois revêtues en bâtiment – Analyse du phénomène
-
Pathologie de l’humidité – Parois revêtues en bâtiment – Spécificités
-
Pathologie de l’humidité – Paroi simple – Cas concret : un voile en béton
-
...
NORMES
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- NF EN ISO 7783-1 - 09.1999
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Détermination du coefficient de transmission de la vapeur d’eau. - NF EN ISO 7783-2 - 07.1999
-
Classification. - NF EN 1062-1 - 10.2004
-
Détermination et classification de la perméabilité à l’eau liquide. - NF EN 1062-3 - 02.1999
-
Détermination de la perméabilité au dioxyde de carbone. - NF EN 1062-6 - 11.2002
-
Détermination de la résistance à la fissuration. - NF EN 1062-7 - 08.2004
-
Méthodes de conditionnement avant essais. - NF EN 1062-11 - 11.2002
-
Ces normes, de portée nationale, publiées par l’AFNOR s’appliquent aux revêtements à base de polymères en réfection des façades...
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