Les procédés électrothermiques peuvent être divisés en deux grandes catégories :
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le chauffage indirect, où la transmission d’énergie de la source vers le récepteur (corps à chauffer) obéit aux lois usuelles de la thermique ;
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le chauffage direct, où le récepteur, parcouru par un courant électrique, est donc lui-même le siège du dégagement de chaleur, les échanges ultérieurs de chaleur s’effectuant selon les lois de la thermique classique.
Le tableau 1 donne la liste des différentes technologies électrothermiques se répartissant entre ces deux familles.
L’énergie électromagnétique est dissipée dans la masse du produit, en fonction de la distribution du champ électrique qui règne dans l’applicateur en présence du produit à traiter. Ce type de transfert d’énergie est très efficace, car on sait produire des distributions de champ électrique très intenses, générant des densités de puissance élevées (jusqu’à 10 kW par litre de produit). En plus des avantages découlant directement des principes physiques, le chauffage diélectrique s’avère non polluant, apporte une grande souplesse d’emploi et la possibilité de réguler finement les procédés thermiques, grâce à des automatismes rapides et précis.
Par ailleurs, les chauffages haute fréquence (HF) ou micro-onde (MO) présentent souvent un grand intérêt économique quand ils sont associés à des techniques traditionnelles telles que l’air chaud, les rayonnements infrarouges...
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