L’écomobilité est apparue avec les crises pétrolières. Elle conçoit, développe et met en œuvre des modes de transport moins nuisibles à l'environnement. Elle est le plus souvent pratiquée en milieu urbain (métropole), où les difficultés de la circulation routière et la pollution atmosphérique y justifient la recherche systématique de déplacements alternatifs à l'automobile et aux véhicules lourds. S’y ajoutent des objectifs fixés par des accords internationaux puis par des textes législatifs et loin d’être atteints, concernant notamment les émissions de gaz à effet de serre (GES).
Le transport routier faisant appel aux carburants pétroliers est dominant. En France, la consommation finale de produits pétroliers raffinés totale évolue peu depuis 40 ans, mais la part du secteur des transports est passée de 20 % à 60 %.
De nombreuses enquêtes d’opinion sur la mobilité sont réalisées. Force est de constater que la réponse des personnes interrogées est à relativiser, qu’elle ne correspond pas toujours à la réalité. Les pouvoirs publics ne peuvent pas se contenter de légiférer et de réglementer. Ils doivent aussi consulter, organiser les échanges avec tous les acteurs de l’écosystème : industrie, logistique, distribution, populations concernées dans certains cadres formels (schémas, plans).
La mobilisation de l’ensemble des acteurs peut apporter des bénéfices tangibles aux consommateurs grâce aux services digitaux, porteurs d’innovation et de simplification de l’expérience client, tout en optimisant les coûts et les délais de mise à disposition. On peut espérer que la solution miracle sera amenée par une nouvelle technologie (véhicule électrique). Mais les mutations énergétiques permises par les innovations sont déclenchées par des facteurs sociétaux ou sociaux et par des aléas.
Les projections du transport dans l’avenir sont souvent contredites par les faits. Afin qu’elles deviennent plus robustes, il convient de mieux identifier les leviers qui agissent sur le marché.