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1 - MODE D’ACTION DES MEMBRANES D’ULTRAFILTRATION

2 - GRANDEURS CARACTÉRISTIQUES

3 - PROPRIÉTÉS DES MEMBRANES D’ULTRAFILTRATION

Article de référence | Réf : K364 v1

Mode d’action des membranes d’ultrafiltration
Membranes semi-perméables - Membranes d’ultrafiltration

Auteur(s) : Rémy AUDINOS

Date de publication : 10 mai 2000

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  • Rémy AUDINOS : Professeur des universités - Ingénieur du Génie chimique de Toulouse

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INTRODUCTION

Une membrane d’ultrafiltration est une membrane artificielle poreuse, organique ou inorganique, de type anisotrope (asymétrique) ou composite.

La couche mince, ou couche active, ou encore peau, de faible épaisseur (de l’ordre de 10 µm), comportant des mésopores, est supportée par une ou plusieurs couches plus poreuses et plus solides du point de vue mécanique, le tout ayant, par exemple dans le cas des membranes organiques, une épaisseur d’environ 150 µm. Dans le cas d’une membrane anisotrope, la peau est supportée par un milieu de même nature mais ayant des pores plus gros, assurant un drainage aisé et présentant une bonne tenue mécanique.

Nota :

Le lecteur pourra se reporter à l’article Membranes semi-perméables- Généralités de ce traité pour les définitions générales relatives aux membranes semi-perméables.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-k364


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1. Mode d’action des membranes d’ultrafiltration

C’est la couche mince qui contrôle le passage sélectif des substances. Il est couramment admis que la sélectivité et la perméabilité des membranes d’ultrafiltration résultent surtout de l’effet de tamis des pores . Mais en pratique, le repérage des substances d’après leurs dimensions géométriques n’est utilisé qu’en microfiltration et en filtration : dans ces deux techniques, il est effectivement possible de classer les particules d’après leurs dimensions apparentes, comme l’a proposé W. Ostwald (prix Nobel 1909), il y a un siècle. Ainsi, au-dessous de 1 nm (10–9 m) il s’agit du domaine des dispersions moléculaires, tandis qu’entre 1 nm et 0,1 m existe celui des colloïdes, entre 0,1 m et 100 m celui des dispersions grossières et au-delà de 100 m celui des particules.Toutefois, cette classification s’est révélée assez peu utilisable en dehors du domaine des particules et notamment dans le cas des colloïdes. Aussi W. Staudinger (prix Nobel 1953) en a proposé une autre, basée sur l’atomicité (nombre d’atomes que comporte une substance). Elle permet de mieux répartir les substances colloïdales en fonction de leur charge superficielle, repérable par le potentiel électrocinétique [potentiel ζ (dzétâ)] et leur « phobie » ou « philie » pour le milieu qui les contient. Ainsi les colloïdes, dont l’atomicité décroît de 103 à 109 atomes / molécule, se répartissent en dispersoïdes (suspensoïdes et émulsoïdes) chargés et lyophohes, en colloïdes micellaires, chargés ou non, mais lyophiles, en colloïdes macromoléculaires, chargés ou non, lyophiles et en colloïdes moléculaires, non chargés et lyophiles.En pratique, les substances de dimensions inférieures à 0,1 m sont plus couramment repérées d’après leur masse, exprimée en daltons (symbole Da) (1 Da = 1,660 × 10–24 g/molécule = 1 yg / molécule = 1 yoctogramme/molécule)....

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - CHERYAN (M.) -   Ultrafiltration and microfiltration Handbook.  -  Technomic Pub. Co, Bâle (1997).

  • (2) - McGREGOR (C.) -   Membrane separations in biotechnology.  -  Marcel Dekker, Bâle (1986).

  • (3) - KLEIN (E.) -   Affenity membranes.  -  Willy Intersciences New York (1991).

  • (4) - AUDINOS (R.) et ISOARD (P.) coordonateurs -   Glossaire des termes techniques des procédés à membranes.  -  SFF, IDEXPO Cachan (1986).

  • (5) - AFNOR -   Métrologie des membranes de microfiltration et d’ultrafiltration. Perméabilité à une eau de référence  -  NF × 45-100 (1990).

  • (6) - AUDINOS (R.) -   Membranes semi-perméables. Membranes de microfiltration tangentielle.  -  K 365. Traité Constantes physico-chimiques, vol K2 (11-2000).

  • ...

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