La chimie peut être considérée selon trois points de vue, l’un scientifique, l’autre technique, le troisième économique. Les interfaces entre les différentes sciences ont un contour flou comme le traduisent les disciplines de biochimie, biotechnologies, physico-chimie, étude des surfaces ou science des matériaux. Le détail de la couverture de Chemical Abstracts en est le reflet. En tant que technique, la chimie est impliquée dans les procédés de tous types, quel que soit le secteur économique considéré. L’éparpillement de la chimie dans les systèmes d’information pluridisciplinaires, tels Pascal ou Cedocar, en est la conséquence. Cette omniprésence de la chimie complique les opérations documentaires qui font appel à des sources dispersées et inhomogènes avec les problèmes inhérents (redondances, multiplicité des langages et des formats documentaires et informatiques...).
Avec le développement explosif d’Internet, de nouveaux phénomènes sont apparus :
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l’accès à de nouvelles sources d’information en grand nombre, plus ou moins structurées, plus ou moins fiables, qui ajoute sa part de problèmes, voire de confusion ;
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l’accès direct par l’utilisateur final aux sources d’information avec des outils de recherche prétendant travailler en langage naturel. La pertinence des données recueillies masque souvent les limites et les insuffisances de cette approche ;
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l’accès instantané à l’information, quasiment dès sa production, tant au niveau de la publication originale qu’au niveau du traitement documentaire. Cela représente sans conteste le principal atout, et non des moindres en matière d’innovation et de brevetabilité, de l’utilisation d’Internet ;
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le développement de sites spécialisés en chimie (sites portails) par les sociétés scientifiques et les associations professionnelles, par les universités et les centres de recherches publics.
Les besoins courants d’information en chimie ne se limitent pas aux domaines scientifiques et techniques ; ils sollicitent également les données économiques et les informations d’environnement industriel (propriété industrielle, normes et réglementations, sécurité et hygiène industrielle...).
Les adresses des sites internet, mentionnés dans l’article sont précisées dans la documentation (Pour en savoir plus [Doc. K 40]).