Cet article est une réactualisation du texte rédigé par François POYET. Une partie du texte a été conservée.
L’air comprimé est de plus en plus utilisé par l’industrie ou les services grâce à sa souplesse de mise en œuvre ; les impératifs économiques incitent les utilisateurs à mieux anticiper les coûts de production afin de maîtriser les dépenses en énergie et en maintenance.
L’apparition sur le marché de nouveaux matériels, de compression et de traitement, les contraintes imposées par les normes de qualité et le respect de l’environnement amènent les décideurs à considérer l’air comprimé comme une énergie à part entière et à en confier sa production à des spécialistes capables de gérer l’ensemble de ces paramètres.
Au fur et à mesure que les utilisations de l’air comprimé se développent, les industriels installent dans leurs usines ou sur leurs chantiers des centrales d’air comprimé et des réseaux de distribution.
Dans cet article, il ne sera pas traité :
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de l’air comprimé à très basse pression (p < 2 mbar) : ventilation, conditionnement d’air ;
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du transport pneumatique (cf. articles Manutention de documents [A 9 336] et Manutention pneumatique de produits en vrac [A 9 304] [A 9 303] [A 9 302] [A 9 301] [A 9 300] ;
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de l’air à des pressions absolues inférieures à 1 bar : technique du vide (cf. articles Pompes à vide et Principales applications industrielles [BM 4 120] dans ce traité ;
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du soufflage de l’air comburant en métallurgie (hauts‐fourneaux, convertisseurs, etc.), dans l’industrie chimique (réacteurs, etc.), dans les réacteurs nucléaires, dans les moteurs thermiques (suralimentation) ;
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des souffleries aérodynamiques.