Produits amincissants - Un point sur la réglementation et les actifs

La cellulite, qui désigne un état pathologique, doit être distinguée des situations qui correspondent à un capitonnage de la peau. Celui-ci est lié à une augmentation importante de la taille des cellules de l’hypoderme ou adipocytes, provoquant une compression des vaisseaux adjacents, d’où découle une hypoxie tissulaire. En vue de l’amélioration de l’état de la peau, il est possible d’avoir recours à des cosmétiques connus sous le nom de produits amincissants. Ces derniers sont des émulsions ou des gels, dont certains sont à utiliser sous la douche. Ils sont formulés avec des actifs spécifiques. L’actif le plus utilisé, depuis de nombreuses années, et ce, malgré sa faible solubilité dans l’eau et sa tendance à cristalliser dans le milieu, reste la caféine, une xanthine, qui agit par inhibition de la phosphodiesterase A2, provoquant ainsi une augmentation du taux d’AMP_C (adénosine monophosphate cyclique) responsable d’une activation d’une enzyme impliquée dans le phénomène de lipolyse (c’est-à-dire de fonte des adipocytes). Cette caféine peut être utilisée pure ou sous forme d’extraits de plantes diverses telles que thé, noix de cola, chocolat, maté ou encore guarana. On peut également lui associer des extraits veinotoniques comme l’extrait de marronnier d’Inde ou de fragon. Afin de comprendre la formulation de ces produits cosmétiques en 2021, il est indispensable de connaître l’histoire de cette catégorie de cosmétiques d’apparition récente. En croisant histoire et réglementation, on peut faire la lumière sur des produits qui séduisent les consommateurs et ce en particulier dès que les beaux jours arrivent. C’est ce que l’article propose d’étudier.