Chaymaa Deb

Journaliste Web Natura Sciences

  • La crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19 a mis l'ensemble du secteur aéronautique à rude épreuve. En 2020, les commandes réduites de moitié ont fait plonger le chiffre d'affaires du secteur. Cependant, différents moyens sont déployés par l’État et les professionnels pour favoriser la reprise après crise, et sortir de la zone de turbulences.

  • Des chercheurs chinois ont mis au point un polymère biodégradable destiné à favoriser les transplantations hors pépinières. Cette invention entre dans le cadre d'une vaste politique de reboisement en cours dans l'ensemble de la Chine.

  • Des chercheurs ont rédigé une étude dans laquelle ils déclarent comment assurer la sauvegarde des récifs coralliens dans les prochaines décennies. Pour limiter des pertes, dommageables pour la biodiversité et les hommes, de grands moyens scientifiques, politiques et financiers devront être déployés.

  • Une étude publiée dans la revue Nature révèle que les espaces forestiers de cinq pays d'Afrique centrale sont exposés à la fois aux risques liés aux activités anthropiques et au changement climatique. Après une analyse de données inédite, une équipe de scientifiques préconisent des actions spécifiques et conjointes.

  • En attendant le développement de l'ordinateur le plus puissant du monde, la France se prépare à prendre le tournant de la seconde révolution quantique. Un plan quantique de 1,8 milliard d'euros et les travaux de plusieurs entreprises serviront à développer ce nouvel écosystème.

  • Une équipe de recherche franco-américaine est parvenue à démontrer que la planète Mars a connu au moins deux phases d'assèchement. Ces conclusions font suite à l'analyse de clichés du mont Sharp, captés par le rover Curiosity.

  • La France et l'Union européenne font le pari de l'hydrogène pour atteindre les objectifs de neutralité carbone. Pour cela, les startups et les grands groupes oeuvrent afin de développer les solutions de demain dans divers secteurs.

  • Pour les licornes, l'entrée en bourse fait partie intégrante de la stratégie de développement à long terme. Événement financier et marketing majeur dans l'histoire d'une start-up, il doit s'accompagner d'une vision à long terme. C'est pourquoi les places boursières américaines concurrencent fortement les européennes.

  • 5,6 millions de tonnes de microfibres synthétiques ont été émises dans l'environnement depuis les années 1950. Et au cours de la dernière décennie, l'augmentation des textiles synthétiques et des machines à laver accentue le phénomène.

  • Le bateau vertical, spécialement conçu pour l'occasion, sillonnera les eaux de l'océan Austral dès décembre 2023. Lors d'une conférence de presse, le CNRS a détaillé les enjeux scientifiques liés au projet.

  • La start-up française présente à la fois en Europe et en Asie réalise un inventaire du catalogue de ses clients et leur propose des solutions de réplication optimisées à plusieurs niveaux. Afin d'assurer cet ambitieux service, la jeune pousse compte sur un réseau de sous-traitants présents partout dans le monde. C'est ce qu'explique Paul Guillaumot, fondateur et CEO de Spare Parts 3D.

  • Dossier du magazine d'actualité
    Covid-19 : quel impact sur l’industrie 4.0 ?

    La crise sanitaire a favorisé le développement de l’industrie 4.0 et soulève de nouvelles questions : comment former les salariés, dans quel cadre utiliser les nouvelles technologies et quand faire appel à des compétences externes ? C'est le sujet de ce dossier.

  • La crise sanitaire a permis un développement plus rapide de l'industrie 4.0 en France.

  • Des scientifiques ont fait état d'une maladie mortelle chez les dauphins, causée par une exposition à l'eau douce. Plusieurs cas ont été observés en Australie et aux États-Unis. Plusieurs travaux de recherche montrent que cette pathologie est liée aux fortes intempéries liées au réchauffement climatique.

  • De plus en plus d'entreprises industrielles font appel à des compétences externes pour intégrer les technologies 4.0 dans leurs pratiques. Ces collaborations d'un nouveau type peuvent prendre plusieurs aspects : associations d'entreprises d'un même secteur, ou encore appel à des doctorants.

  • Depuis le début de la crise sanitaire, les entreprises industrielles sont confrontées à des difficultés liées au fonctionnement de leurs chaînes de valeur. Dans ce contexte, il apparaît que le recours aux technologies 4.0 pourrait aider les entreprises à faire face aux nouvelles demandes plus efficacement.

  • La place prépondérante du numérique dans l'industrie implique que les salariés soient au fait des dernières avancées technologiques. Or, plus d'un tiers d'entre eux ne s'y sent pas prêt. Lors de la deuxième journée du Sommet 4.0, les parties prenantes du secteur industriel de l'Ain se sont demandé comment venir à bout de cette problématique.

  • Depuis bientôt un an, les entreprises industrielles ont été bouleversées dans leurs habitudes de travail. Une adaptation des procédés autour du télétravail ainsi que le soutien apporté dans le cadre du plan de relance devraient permettre aux entreprises de profiter de la crise pour faire un pas de plus dans l'industrie 4.0.

  • À Montpellier, la start-up Koovea a mis au point un système de suivi de la chaîne du froid de haute précision. Du fait de l'épidémie de Covid-19, l'activité de cette jeune société connaît un essor notoire. Pour Adrien Content, cofondateur de la société, ce succès s'explique par l'innovation technologique que lui et ses collaborateurs ont développée.

  • Plaxtil, une start-up basée à Châtellerault dans la Vienne, s'est spécialisée dans le recyclage des masques chirurgicaux jetables. Le procédé qu'elle a mis au point permet de créer un nouveau matériau destiné à fabriquer des objets en plastique recyclable.

  • La start-up marseillaise Birds for Change met au point un nouveau type de poubelle. Son principe repose sur le fait que des corvidés – pies, corneilles, corbeaux ou geais – y jettent des déchets qu'ils auraient eux-mêmes ramassés. Ses fondateurs Jules Mollaret et Thibault Cour comptent sur l'intelligence de ces oiseaux pour sensibiliser les hommes à la pollution par les micro-déchets.

  • La vanilline pourrait prochainement remplacer les métaux lourds et les terres rares dans certaines batteries de stockage. Des chercheurs de l'Université technologique de Graz ont mis au point ce procédé destiné aux batteries lithium-ion, ou à celles des parcs solaires et éoliens. Cette innovation représente un réel intérêt écologique.

  • Seulement quelques minutes après son lancement, le satellite Taranis s'est abîmé dans l'océan Arctique. En dépit de cet échec, Christophe Bastien-Thiry, chef du projet Taranis, déclare que le CNES se prépare à concevoir un Taranis 2. Ainsi, l'observation inédite des phénomènes lumineux qui se produisent au-dessus des nuages sera reportée, mais pas annulée.

  • Le 17 novembre prochain, le microsatellite Taranis sera mis en orbite. Pendant deux à quatre ans, il collectera des données inédites sur les phénomènes lumineux et électromagnétiques qui ont lieu au moment des orages. Pour les scientifiques en charge de cette mission, l'objectif sera de définir l'impact de ces épisodes météorologiques sur la physique de la haute atmosphère.

  • Confrontée à un nouvel épisode de confinement, l'industrie française peut craindre à nouveau des ralentissements de ses activités. Conscient des difficultés du secteur, Vincent Moulin-Wright, directeur général de l'organisation professionnelle France Industrie, estime que le plan de relance mis en place par le gouvernement permettra aux entreprises de surmonter cette période.

  • Airbus a révélé être capable de produire de l'oxygène et des métaux à partir du régolithe lunaire. L'opération est possible par le procédé ROXY, développé en laboratoire par une équipe internationale de chercheurs dirigée par les ingénieurs d'Airbus Defence & Space, à Friedrichshafen, en Allemagne.

  • Au sein du gouvernement et dans plusieurs entreprises françaises, l'arrivée de la 5G est attendue de pied ferme. Les partisans du déploiement de ce nouveau réseau affirment qu'il sera bénéfique pour la santé de l'industrie française, favorisant ainsi sa compétitivité face à la concurrence étrangère. Pourtant, cet avis n'est pas partagé par tous les patrons du secteur.

  • Après avoir remporté l'appel d'offres lancé par le Centre national d'études spatiales, Capgemini met au point les chaînes de traitement opérationnelles exploitant le spectromètre à réseau, essentiel au projet MicroCarb. Grâce à cet outil, le satellite, qui sera prochainement mis en orbite dans le cadre de la mission éponyme, permettra aux scientifiques d'avoir accès à des informations inédites sur la concentration de CO2 dans l'atmosphère.

  • Un groupe de scientifiques internationaux ont établi plusieurs scénarios par modélisation informatique, dans le but de savoir s'il sera possible de concilier sauvegarde de la biodiversité et besoins alimentaires d'une population mondiale en expansion durant les prochaines décennies. Ces travaux, dirigés par le professeur David Leclère, docteur en sciences environnementales, ont fait l'objet d'une publication dans la revue scientifique Nature.

  • Dès la fin du mois de septembre, un nouveau test sera disponible au sein de l'Union européenne pour dépister les personnes atteintes du coronavirus. Ce dispositif, développé par le groupe pharmaceutique suisse Roche, permet de détecter la présence d'antigènes du SARS-CoV-2 en seulement quinze minutes.

  • Plusieurs mois après le confinement du printemps dernier, quel avenir pour les entreprises françaises ? Malgré les mesures déployées par l’État pour endiguer les effets de la crise sanitaire, l'avenir des professionnels risque d'être difficile d'un point de vue économique. Entretien avec Jean-Guilhem Darré, délégué général du Syndicat des Indépendants, pour qui les entreprises entrent actuellement « dans une zone rouge ».

  • À Mulhouse, la société Spinali Design a su se distinguer durant cette période de crise sanitaire en innovant dans le secteur du textile connecté. En quelques semaines, cette TPE a créé un gant intelligent qui, grâce à un traitement à base de dioxyde de titane, permet de neutraliser toutes les matières présentes à sa surface. Pour Romain Spinali, manager de l'innovation de la jeune pousse, cet accessoire est un bon moyen de protéger la population de la Covid-19 et d'autres pathologies contagieuses.

  • Les robots cueilleurs de fruits pourraient-ils être une alternative sérieuse face aux besoins de main-d’oeuvre des arboriculteurs ? Depuis plusieurs décennies, des groupes de recherche tentent de mettre des prototypes au point. Mais pour Gilbert Grenier, ingénieur agronome et professeur à Bordeaux Sciences Agro, les problématiques de rentabilité pourraient entraver leur développement.

  • Depuis 2013, plusieurs étudiants en stage au Centre national d'études spatiales (CNES) ont contribué au développement d'un nanosatellite expérimental nommé EyeSat. Outre l'objectif pédagogique du projet, la mise en orbite de cet outil permettra dans les prochains mois d'observer la lumière zodiacale. Nicolas Verdier, ingénieur au CNES et coordinateur du projet, voit également en EyeSat une véritable prouesse technologique.

  • Plusieurs chercheurs venus du monde entier, parmi lesquels des membres du CNRS, ont réussi à créer un outil de reconnaissance des individus dans les groupes d'oiseaux grâce à l'intelligence artificielle. L'objectif de cet algorithme est d'identifier les rôles de chacun d'entre eux et leurs comportements. Pour Julien Renoult, chargé de recherche au CNRS ayant participé au projet, le véritable défi était d'avoir assez de données pour alimenter l'intelligence artificielle.

  • Pour faire face aux difficultés économiques engendrées par la crise sanitaire provoquée par le coronavirus, l'Union européenne a annoncé la mise en place d'un vaste plan de relance. Pour financer les 750 milliards d'euros qui seront prêtés aux États membres, quatre nouvelles taxes devraient être mises en place. Parmi elles, la taxe carbone aux frontières. Pour Matthieu Toret, avocat spécialiste des questions de fiscalité environnementale, la mise en place d'une telle taxe pourrait soulever plusieurs interrogations.

  • Empêchés de faire un stage à cause de la crise sanitaire provoquée par la Covid-19, deux étudiants de Polytech Grenoble ont mis au point un logiciel capable d'analyser le génome de du coronavirus SARS-CoV-2 responsable de cette maladie. Construisant ce logiciel à l'aide de bases de données déjà existantes, Xavier Pilastre et Guillaume Langlois ont comparé l'ADN du SARS-CoV-2 à celui de quatre autres virus : le VIH, la grippe espagnole, le H1N1 et le rhume saisonnier. Ainsi, ils ont pu mettre en avant les caractéristiques génomiques singulières du coronavirus.

  • Dès la fin 2020, deux nouveaux services du programme européen Copernicus pourraient contribuer à l'optimisation des pratiques agricoles européennes. Ces nouveaux services, nommés Phenology HR et Cropland HR, s'inscrivent dans la volonté du développement de l'agroécologie souhaité par la Commission européenne. Grâce à des relevés satellites à haute résolution, l'Union européenne aura de nouveaux outils d'appréciation d'indicateurs environnementaux définis par l'INRAE. Derrière, se profile une fois de plus en filigrane une inéluctable modernisation de la PAC.

  • Lundi 20 juillet 2020, des astrophysiciens du monde entier ont publié la plus grande cartographie 3D de l'univers jamais réalisée. Pour cela, plus de quatre millions de galaxies et de quasars ont été analysés, dans le cadre du projet Sloan Digital Sky Survey. Entretien avec Jean-Paul Kneib, astrophysicien, à l'origine de ces travaux.

  • Pour la première fois dans le monde, une équipe internationale de chercheurs a employé la tomographie ptychographique pour observer des microfossiles précambriens. Jusqu'à présent, ces fossiles de bactéries vieux d'1,88 milliard d'années étaient étudiés à l'aide de microscopes électroniques. L'avantage notoire de cette nouvelle technologie est qu'elle permet d'étudier en 3D les objets d'études sans les détruire. Aujourd'hui employée en paléontologie, la tomographie ptychographique pourrait servir demain à l'analyse de fossiles venus de Mars.

  • Mis au point par des scientifiques russes et allemands, le projet ICARUS assurera le traçage de milliers d'animaux sauvages par satellite. De petits émetteurs placés sur le dos de différentes espèces renverront plusieurs données vers une station réceptrice de la Station spatiale internationale (ISS). Les informations collectées permettront de suivre l'évolution des flux migratoires, mais également de prévenir d'éventuelles épidémies.

  • Afin de répondre aux nouvelles exigences sanitaires, plusieurs entreprises françaises ont mis au point de nouveaux produits. Peinture cuivrée, toile à base de particules d'argent ou encore velours autonettoyant, tous ces produits sont mis en avant pour leurs propriétés bactéricides ou virucides. Selon leurs concepteurs, ces matériaux pourraient limiter la propagation de maladies telles que le coronavirus ou d'autres pathologies contagieuses.

  • La start-up française Printerre EA a lancé une nouvelle offre de cartouches reconditionnées à destination des particuliers. Le confinement et la fermeture des frontières a accéléré le développement de cette activité habituellement effectuée en Chine. Pour Laurent Berthuel, directeur général de cette entreprise basée en Eure-et-Loir, ces dernières semaines ont confirmé les capacités françaises de productivité et de compétitivité.

  • Lors de sa visite à l'usine Valéo d'Etaples-sur-mer le 26 mai dernier, Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d'un plan de relance pour le secteur automobile. Le président de la République a annoncé vouloir soutenir les unités de production françaises, relancer les ventes de tous les véhicules, et faire de la France le leader européen de la filière électrique. Mais ces annonces peinent à convaincre les écologistes.

  • La start-up montpelliéraine Safenergy a mis au point un générateur d'applications mobiles destiné à la prévention des risques en milieu professionnel. La solution s'adresse en premier lieu aux professionnels du BTP. Grâce à des paramètres prédéfinis et modulables, chaque entreprise a la possibilité de créer une application personnalisée, spécialement dédiée à la prévention des risques. De quoi assurer la reprise des activités en période de post-confinement en toute sécurité.

  • Au nord de Londres, une équipe de recherche a fait une découverte étonnante au sujet de l'activité géologique de Mars. Dans le cadre de travaux impliquant de la boue, des chercheurs se sont rendus compte que son écoulement peut s'apparenter à celui de la lave. Des températures très souvent négatives et une pression atmosphérique 150 fois inférieure à celle de la Terre seraient à l'origine de ce phénomène. Cette découverte laisse penser qu'il y a déjà eu de l'eau à l'état liquide sur la planète rouge.

  • Plusieurs personnalités expliquent la crise et imaginent les modèles économiques futurs.

  • Depuis le début de la crise liée à l'épidémie de coronavirus, l'économie française est grippée. Dans ce contexte de fragilisation économique, Techniques de l'Ingénieur s'est entretenu avec plusieurs personnalités qui expliquent la crise et imaginent les modèles futurs. Plusieurs options sont envisagées et questionnées.

  • Le géant de l'aéronautique Airbus et la start-up Koniku Inc., spécialiste en biotechnologie, innovent ensemble pour la sécurité aéroportuaire. Ces deux entreprises ont joint leurs expertises pour mettre au point un dispositif capable de détecter différentes charges explosives. Dans un proche avenir, l'objectif d'Airbus sera d'équiper massivement les aéroports. Des premiers tests en conditions réelles sont prévus fin 2020 dans un grand aéroport international.

  • Depuis le début de la crise liée à l'épidémie de coronavirus, l'économie française est grippée. Dans ce contexte de fragilisation économique, Techniques de l'Ingénieur s'est entretenu avec plusieurs personnalités qui expliquent la crise et imaginent les modèles futurs. Pour Maxime Combes, économiste et porte-parole de l'association Attac France, la crise actuelle met en lumière les travers de l'actuel système économique mondialisé. Il espère qu'un nouveau système, écologique et social, puisse se mettre en place au moment de la relance.

  • Depuis le début de la crise liée à l'épidémie de coronavirus, l'économie française est grippée. Dans ce contexte de fragilisation économique, Techniques de l'Ingénieur s'est entretenu avec plusieurs personnalités qui expliquent la crise et imaginent les modèles futurs. Pour Samuel Vandaele, président du syndicat Jeunes Agriculteurs, la France devrait profiter de l'élan de solidarité des citoyens pour renforcer son modèle agricole. Selon lui, l'Union européenne doit travailler à la mise en place d'un système permettant d'assurer la sécurité alimentaire de ses ressortissants.

  • Depuis le début de la crise liée à l'épidémie de coronavirus, l'économie française est grippée. Dans ce contexte de fragilisation économique, Techniques de l'Ingénieur s'est entretenu avec plusieurs personnalités qui expliquent la crise et imaginent les modèles futurs. Pour Jean-Guilhem Darré, délégué général du syndicat des indépendants et des TPE, l'interdépendance des marchés mondiaux a rendu la crise inévitable pour les entreprises. Pour lui, relocaliser certaines unités de production, et favoriser les circuits courts pourraient être une solution pour endiguer la crise.

  • Depuis le début de la crise liée à l'épidémie de coronavirus, l'économie française est grippée. Dans ce contexte de fragilisation économique, Techniques de l'Ingénieur s'est entretenu avec plusieurs personnalités qui expliquent la crise et imaginent les modèles futurs. Pour Dominique Barjot, historien spécialiste de l'histoire économique contemporaine, la crise exige une politique européenne coordonnée et forte. Mais l'état actuel de l'Europe laisse craindre que l'objectif soit difficile à atteindre.

  • Depuis le début de la crise liée à l'épidémie de coronavirus, l'économie française est grippée. Dans ce contexte de fragilisation économique, Techniques de l'Ingénieur s'est entretenu avec plusieurs personnalités qui expliquent la crise et imaginent les modèles futurs. Rencontre avec Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement, pour qui l'économie devrait être à l'avenir plus « planétarisée » que mondialisée.

  • Alors que l'épidémie de coronavirus gagne du terrain en France, une start-up française a mis au point une plateforme d'aide au dépistage du Covid-19. L'objectif de Kelindi et de son cofondateur, Florian Le Goff, est de favoriser le désengorgement des services de santé, submergés par les patients. Depuis son lancement, la plateforme est relayée par les entreprises membres de l'Alliance digitale contre le Covid-19. Le site revendique déjà plusieurs millions de connexions et de questionnaires remplis.

  • Depuis quelques années, des startups proposent aux particuliers et aux professionnels d'installer des zones de culture d'un genre nouveau en zone urbaine ou périurbaine. Qu'ils poussent en conteneurs, sur des toits ou dans des vitrines réfrigérées verticales, les fruits et légumes cultivés en ferme urbaine attirent les intérêts et les investissements.

  • Du fait de la crise sanitaire liée au Covid-19, le gouvernement a dévoilé un nouveau projet de loi de finances pour 2020. Bien que devant prendre en compte le ralentissement de l'activité nationale, les prévisions de recettes générées par la taxe intérieure sur les produits énergétiques restent équivalentes aux années précédentes. Une décision jugée surprenante par Maître Matthieu Toret, avocat spécialiste en fiscalité énergétique.

  • Du fait des mesures de confinement liées à la propagation du coronavirus, l'économie française tourne au ralenti depuis le 15 mars. Nombre d'entreprises françaises sont actuellement, et continueront, d'être économiquement frappées de plein fouet par des difficultés économiques. Le journaliste et économiste Pascal Perri apporte des éclairages sur l'ampleur et les conséquences de cette crise sur l'économie française.

  • Après avoir accueilli 60 000 apprentis en 2019, trente-cinq grandes entreprises françaises, réunies au sein du Collectif pour une économie plus inclusive, ont décidé de continuer à favoriser l'intégration des jeunes au sein de leurs structures en 2020. Créé fin 2018 à l'initiative d'Emmanuel Faber et Thomas Buberl, respectivement PDG de Danone et DG d'Axa, ce collectif a pour ambition de mettre l'économie au service de l'inclusion sociale.

  • Inspirée par les technologies spatiales, la startup française Interstellar Lab a conçu un village autonome, appelé EBIOS, pour y vivre comme sur Mars, mais aussi conserver la biodiversité. En attendant d'accueillir des premiers habitants sur la planète rouge, la startup proposera prochainement de vivre l'expérience martienne sur Terre. Scientifiques, astronautes et grand public pourront se côtoyer au sein d'un premier village pilote aux États-Unis, dans le désert des Mojaves.

  • En plus d'avoir atteint plus d'un millier de personnes en France, le coronavirus fait planer le risque de manques à gagner majeurs pour l'industrie hexagonale. Du fait des fermetures de plusieurs usines et sites d'exploitation chinois, le gouvernement prévoit d'ores et déjà un impact négatif de 0,1 point sur la croissance économique française. Mais pour aider les entreprises, Bruno Le Maire a annoncé des mesures de soutien.

  • Analyser la consommation énergétique d'une entreprise pour l'aider à la réduire, c'est le travail de Metron. Créée en 2013, la start-up française a développé une technologie d'intelligence artificielle capable de détecter les opportunités d'économies d'énergies grâce au machine learning. Anthony Gadiou, Chief Digital Officer de la société, affirme que cette innovation peut permettre aux entreprises de faire jusqu'à 15% d'économies.

  • Plus de trente ans après son expédition au pôle Nord, Jean-Louis Étienne ambitionne d'aller à la découverte de l'océan Austral. Pour y parvenir, l'explorateur partira avec une équipe de scientifiques à bord d'un immense bateau vertical, le Polar Pod. Les principaux objectifs seront d'en apprendre davantage sur la faune locale, et d’étudier les effets du réchauffement climatique dans ce plus grand puits de carbone du monde.

  • Comment concilier la nécessité de nourrir une population mondiale grandissante et installer de nouveaux modèles agricoles plus respectueux de l'environnement ? Deux startups, Solubio et Bioma, spécialistes du secteur de l'innovation agricole, ont présenté, lors de la dernière édition du Change Now Summit, leurs solutions pour accompagner les agriculteurs sur la voie de l'agriculture durable, sans recourir aux produits phytosanitaires.

  • Face au réchauffement climatique, l'aviation est souvent pointée du doigt. Si bien que certains usagers sont aujourd'hui atteints de « flygskam », une grande honte de prendre l'avion. Afin d'endiguer ce phénomène, Air France et KLM cherchent des solutions pour se passer du kérosène, dont la combustion génère du CO2. Mais pour parvenir à des changements durables, les compagnies aériennes comptent sur le soutien des compagnies pétrolières et des gouvernements.

  • Durant ces vingt dernières années, 41 satellites africains ont été mis en orbite et ont permis de favoriser l'accès aux télécommunications ou la surveillance des territoires. Selon Sékou Ouedraogo, ingénieur en aérospatial, président de l'association African Aeronautics & Space Organisation (AASO), et chevalier de l'Ordre du mérite du Burkina Faso, plusieurs éléments font que les pays africains se doteront davantage de satellites dans les prochaines années. Une dynamique que soutiendra l'Agence spatiale africaine, créée au printemps 2019.

  • Avec un marché en croissance et 30 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2019, le secteur français des dispositifs médicaux se porte bien. Cependant, le Syndicat national de l'industrie des technologies médicales souligne que la réglementation française complexifie, pour les entreprises, l'accès au marché. En outre, la France fait face à une forte concurrence étrangère, qui pourrait laisser présager que l'avenir du secteur se joue aussi en dehors des frontières hexagonales.

  • Depuis juillet 2015 et la loi sur la transition énergétique, l'obsolescence programmée est punie par la loi française. Mais cela ne signifie pas qu'elle n'existe plus, notamment dans les secteurs du numérique et de l'électronique. Or, de telles pratiques peuvent avoir des répercussions économiques pour les consommateurs. C'est pourquoi l'association HOP, créée en 2015, dénonce et attaque les entreprises qui commettraient ce délit.

  • Dans le cadre d'un cycle de réflexion sur les territoires, Léonard, la plate-forme de Vinci dédiée à l'innovation, a voulu savoir si les avancées technologiques pourraient permettre aux villes de conserver leur actuel mode de croissance. Dans les prochaines décennies, la technologie sera-t-elle une actrice majeure ou un frein notoire au développement de la croissance verte ? Quatre experts en économie verte ont été invités à débattre le 15 janvier dernier à Paris.

  • Les crashs des deux 737 MAX de Lion Air et d'Ethiopian Airlines ont fait sérieusement battre Boeing de l'aile. Ces accidents, durant lesquels 346 personnes sont décédées, ont engendré des pertes financières chez l'avionneur évaluées à plus de neuf milliards de dollars. De plus, la démission de l'ancien patron Dennis Muilenburg et l'immobilisation des appareils toujours en cours laissent peu d'espoir à une rapide amélioration. L'urgence pour Boeing : que le 737 MAX retrouve promptement son autorisation de vol.

  • Rendez-vous annuel mondial de l'industrie technologique, le Consumer Electronic Show de Las Vegas ouvre ses portes du 7 au 10 janvier 2020. Pour cette 53ème édition, la délégation française est composée d'environ 300 startups spécialisées dans divers domaines. Moins nombreuses qu'en 2019, les jeunes pousses présentent plusieurs innovations en termes de communication, de réalité virtuelle ou encore de vie quotidienne.

  • La tendance actuelle montre que les Français sont plus sensibles à l'écologie au travail. Mais adopter des comportements durables dans la sphère professionnelle peut s'avérer complexe. Pourtant, la révision de quelques pratiques permettrait de réduire durablement l'impact écologique. Afin que cette transition se fasse au mieux, des startups accompagnent les entreprises dans cette transition. Tristan Duhamel, fondateur de Déclic Écologique explique pourquoi et comment s'organise cet accompagnement.

  • Entre 1960 et 2010, les océans ont perdu 2% de leur oxygène sous les effets du réchauffement climatique. Selon l'UICN, la situation pourrait s'aggraver d'ici la fin du siècle. La teneur en oxygène des océans devrait encore baisser de 1% à 7%, et cela pourrait avoir des conséquences graves sur les écosystèmes marins, en causant un déclin de la biodiversité.

  • À l'occasion du 500ème anniversaire de Léonard de Vinci, Jisbar a voulu rendre hommage au génie italien en envoyant la Joconde dans l'espace. Pour cela, l'artiste a réalisé sa propre version de Mona Lisa, spécialement pensée pour l'occasion. Envoyer la Joconde dans l'espace est une prouesse artistique, mais également un véritable défi technologique que le jeune artiste a pu relever grâce à l'aide de scientifiques britanniques.

  • Même s'il se limite à deux degrés, le réchauffement climatique pourrait causer une accélération de la mortalité dès 2030. Selon un rapport de la Croix-Rouge, 250 000 décès supplémentaires et directement liés au climat pourraient être déplorés entre 2030 et 2050. Dans le cadre de la COP 25, l'ONG fait des propositions pour protéger les populations directement exposées aux risques de pauvreté et de mortalité.

  • Le vivant connaît aujourd'hui une phase de déclin rapide. Face à un tel emballement, certains membres de la communauté scientifique, des médias et de l'opinion publique pensent qu'une sixième extinction de masse du vivant est en marche. Pour d'autres, une telle allégation est abusive, voire erronée. Pour mieux comprendre, entretien avec Maxime Pauwels, enseignant-chercheur en écologie évolutive à l'université de Lille.

  • En termes d'apports nutritionnels, pois, lentilles et autres haricots présentent de nombreux bienfaits. Mais les légumineuses sont très peu consommées par les Français, à peine plus d'un kilo et demi par an. Pour augmenter la part des protéines végétales dans l'alimentation, des chercheurs de l'INRA les réhabilitent en créant des pâtes aux légumineuses.

  • L'ONG Greenpeace vient de publier la deuxième édition de son Guide de l'électricité verte. Pour cela, plusieurs fournisseurs ont notamment été évalués sur l'origine de leurs capacités de production, et sur leurs investissements consentis dans les énergies renouvelables. Entre réels efforts et greenwashing, tous les fournisseurs européens ne se valent pas.

  • Le 28 novembre 2019, un rapport publié par Oxfam France et Les Amis de la Terre dénonce la « colossale empreinte carbone des banques françaises ». En cause : le financement de projets qui exploitent des énergies fossiles. En 2018, BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE ont ainsi émis plus de 2 milliards de tonnes de CO2. L’État est appelé à trouver des solutions pour endiguer le phénomène.

  • Le Mouvement, Notre affaire à tous, et Partager C'est Sympa lancent un nouvel axe de mobilisation nommé SuperLocal. L'objectif : organiser des groupes de protestation contre des projets écocides ou estimés injustes dans toute la France. Pour rendre les actions efficaces, les instigateurs de la campagne veulent former les militants. Ils espèrent également interpeller l'attention des candidats aux municipales

  • Finalement, l'avantage fiscal sur l'huile de palme devrait bien être abandonné au 1er janvier 2020. En cause : la volonté affichée de l'Assemblée nationale de lutter contre la déforestation. Mais la décision ne réjouit pas Patrick Pouyanné, le PDG de Total, qui voit ainsi l'avenir du site de La Mède possiblement mis en difficulté. La firme avait investi 275 millions d'euros pour pouvoir fabriquer du biocarburant à base d'huile de palme dans cette usine située près de Marseille.

  • Le réchauffement climatique risque d'engendrer l'extinction des espèces planctoniques polaires. Des nouvelles études parues dans la revue Cell mettent en évidence que le plancton tropical migrerait vers les pôles du fait du réchauffement des eaux. Cela s'expliquerait par une moins grande capacité d'adaptation génétique des espèces planctoniques polaires.

  • Face aux sénateurs, Jean-Bernard Lévy s'est une nouvelle fois exprimé sur les orientations de l'entreprise. EPR, sûreté du nucléaire et énergies renouvelables étaient au coeur des interrogations. Le PDG d'EDF indique également qu'il réfute l'idée d'une sortie du nucléaire, en dépit d'Elisabeth Borne. Selon lui, le nucléaire a sa place, aux côtés des énergies renouvelables, dans la neutralité carbone en 2050.