e cuivre et l’aluminium se partagent, avec leurs alliages, la quasi-totalité du marché des métaux pour conducteurs. La substitution du cuivre par l’aluminium est pratiquement achevée et l’étape des télécommunications s’est soldée en définitive par un net avantage pour la fibre optique. Certains secteurs, tel que celui de l’automobile, hésite toujours à se déclarer pour l’aluminium. En se référant à l’excellente synthèse [4] parue en 1978, on note qu’en un quart de siècle :
-
la part des métaux revêtus d’un dépôt électrolytique est en net recul ;
-
les bimétalliques, essentiellement l’acier revêtu d’aluminium, ont réalisé de réelles percées, tant du point de vue technique que du point de vue économique ( Conklad, OPGW) ;
-
dans le domaine de la distribution et du transport d’énergie, les exploitants faisant preuve d’une habituelle prudence et d’une fidélité envers les solutions éprouvées, voient cependant avec intérêt le développement progressif de solutions originales permettant des gains temporaires de capacité de transit (alliage fonctionnant à haute température, composite).
Quant aux supraconducteurs, il est difficile aujourd’hui de présager à quel stade de développement ils seront dans dix ans. Mais souvenons-nous cependant de la fibre optique qui, il y a vingt ans, était encore au stade de la Recherche et du Développement.