Dans cet article, pour plus de précisions, nous conserverons les notations THT (400, 225 et 150 kV), HT (90, 63 et 42 kV), MT (20 et 15 kV) et BT (380 et 220 V), bien que les dénominations actuelles (UTE C 18‐150) soient HTB (pour les tensions supérieures à 50 kV), HTA (pour les tensions comprises entre 1 et 50 kV), BTB (pour les tensions comprises entre 500 et 1 000 V) et BTA (pour les tensions comprises entre 50 et 500 V).
Un réseau de distribution doit fournir à l’ensemble des clients la meilleure qualité de fourniture possible dans les meilleures conditions de sécurité et au meilleur coût.
Pour atteindre ces objectifs, on peut agir sur :
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la conception des ouvrages (structure, dimensionnement et fiabilité des ouvrages et du matériel, niveau d’automatisation...) ;
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les règles d’exploitation, qui, une fois l’ouvrage réalisé, déterminent la façon de l’utiliser. Les questions d’exploitation mettant en jeu la sécurité des intervenants et du public ne sont pas l’affaire du distributeur seul, mais impliquent également l’autorité publique, ce qui explique la superposition de textes réglementaires et de règles propres au distributeur. C’est pourquoi cet article présente essentiellement la situation française et fait référence aux conditions d’exploitation rencontrées en France, lorsque les réseaux sont exploités par EDF ou par les autres distributeurs français non nationalisés qui généralement ont retenu des options techniques proches de celles d’EDF.