Article de référence | Réf : BN3881 v1

Possibilité d’un tel accident en France ?
Accidents nucléaires - Kyshtym (URSS)

Auteur(s) : Jacques DUCO

Date de publication : 10 janv. 2004

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

RÉSUMÉ

Cet article retrace les circonstances de l'accident nucléaire de Kyshtym, en Russie, qui a eu lieu en 1957. Il en explique les origines, fortement liées à la course à l'armement nucléaire de l'URSS. Puis il développe le scénario de l'accident et ses causes techniques. Les conséquences de cet accident et les mesures de radioprotection prises sont ensuite présentées. Enfin en conclusion, la possibilité d'un tel accident en France est évoquée et apparaît comme hautement improbable. 

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

  • Jacques DUCO : Ingénieur de l’École Centrale de Paris - Ancien adjoint du chef du Département de Protection de l’Environnement et des Installations à l’Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire (IPSN),Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA)

INTRODUCTION

Dans le complexe militaro-industriel secret Mayak, la priorité était la création rapide d’un « bouclier nucléaire » devant assurer la sécurité et l’indépendance de l’URSS. L’accident du 29 septembre 1957 a été gardé secret 32 ans par l’URSS. Cet article, qui précise le scénario et décrit les causes techniques de cet accident, présente la situation après l’accident et notamment les mesures de radioprotection prises vis-à-vis des populations. Par ailleurs, la possibilité d’un accident d’ampleur comparable, dans les usines françaises de retraitement de combustibles irradiés, est évoquée et apparaît hautement improbable.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bn3881


Cet article fait partie de l’offre

Génie nucléaire

(164 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

4. Possibilité d’un tel accident en France ?

Un tel accident peut-il avoir lieu en France et aurait-il les mêmes conséquences  ?

Le procédé chimique de traitement est différent en France. Il s’agit du procédé PUREX, basé sur la séparation et la purification de l’uranium et du plutonium par extraction liquide-liquide, le solvant utilisé étant constitué d’un mélange à 30 % en volume de phosphate de tributyle dilué dans un alcane à chaîne longue.

On pourrait s’interroger sur un « risque analogue » à celui de Mayak, lors d’opérations mettant en œuvre un mélange de produits organiques et de solutions nitriques concentrées.

Pour éliminer un tel risque, les opérations de concentration des solutions de produits de fission avant vitrification sont réalisées à ébullition dans un évaporateur alimenté par une solution de formaldéhyde concentrée, pour limiter l’acidité nitrique du concentrat.

En outre, en France, la sûreté de la conception et de la réalisation des installations est basée sur une démarche dite de « défense en profondeur », qui conduit à la multiplication des barrières de confinement, à la redondance des équipements et des appareils de mesure des paramètres de contrôle, de maîtrise et de conduite du procédé.

Dans ces conditions, un accident de l’ampleur de celui de Mayak paraît hautement improbable dans les usines françaises de retraitement de combustibles irradiés. Il peut cependant exister des possibilités de réactions explosives limitées, mais pouvant entraîner quelques conséquences pour l’environnement. Cela oblige à l’excellence de la qualité de l’exploitation dans les usines, et à une grande vigilance des acteurs de la sûreté dans les installations du cycle du combustible.

HAUT DE PAGE

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Génie nucléaire

(164 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Possibilité d’un tel accident en France ?
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - MEDVEDEV (J.) -   Désastre nucléaire en Oural,  -  ISBN 2-905385-15-4, Éditions Isoète (1988).

  • (2) -   The Radiation Accident in the Southern Urals in 1957 and the Cleanup Measures Implemented.  -  IAEA Symposium on Recovery Operations in the Event of a Nuclear Accident or Radiological Emergency, Vienna, 6-10 nov. 1989.

  • (3) -   L’accident de Kyshtym en gros plan.  -  Dossier paru en 1990 dans le journal mensuel russe PRIRODA no 5. Traduction française par N. D’Osten-Sacken, disponible à l’Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire (IPSN).

  • (4) -   Retombées radiologiques et médicales de l’accident de Kyshtym, le 29 septembre 1957.  -  Actes de la Conférence Internationale sur les accidents nucléaires et le futur de l’énergie. SFEN et Société Soviétique d’Énergie Nucléaire, Paris, 15-17 avr. 1991.

  • (5) -   Circonstances et conséquences de la pollution radioactive dans l’ancienne Union Soviétique.  -  Collection IPSN. ISSN 1262-4799/IBSN 2-11-089375-3 (1995).

  • ...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Génie nucléaire

(164 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS