Présentation

Article

1 - COMPLEXITÉ CROISSANTE DES SYSTÈMES ET DES LOGICIELS – LES LOGICIELS CRITIQUES ET LEUR PROCESSUS DE RÉALISATION

  • 1.1 - Principales difficultés de réalisation d'un logiciel critique
  • 1.2 - Lien entre niveau de qualité du processus (méthodes et outils) et SIL (Safety Integrity Level )
  • 1.3 - Analyses de sécurité et exigences de sécurité

2 - PETIT PANORAMA DES MÉTHODES DE FIABILISATION DES LOGICIELS

3 - PRINCIPES DE LA MÉTHODE B

4 - MÉTHODE B ET LE PROCESSUS DE RÉALISATION DES LOGICIELS

5 - AVANTAGES ACTUELS DE LA MÉTHODE B VIS-À-VIS D'AUTRES MÉTHODES

6 - LIMITES DE B

  • 6.1 - Lien avec la spécification de plus haut niveau (souvent en langage naturel)
  • 6.2 - Paramètres et données (la preuve ne porte pas sur la valeur des données)
  • 6.3 - Entrées (acquisition) et sorties (production)
  • 6.4 - Parties non-écrites en B (parties non-critiques par exemple)
  • 6.5 - Aspect informatique répartie ou redondance matérielle (commutation)

7 - B SYSTÈME OU B ÉVÉNEMENTIEL

  • 7.1 - Prolongements de B au niveau système
  • 7.2 - Preuve en B système
  • 7.3 - Substitution en B événementiel
  • 7.4 - Événements en B événementiel
  • 7.5 - Raffinement en B Système
  • 7.6 - Preuve en B Système
  • 7.7 - Méthode B ne s'appliquant pas qu'aux logiciels mais aux systèmes

8 - AUTRES ASPECTS DE B

  • 8.1 - Liens avec la spécification en langage naturel
  • 8.2 - Peut-on utiliser d'autres méthodes avec B pour un même développement ?
  • 8.3 - Bénéfice de la seule formalisation
  • 8.4 - Évolution d'un logiciel dans un processus B
  • 8.5 - Réutilisation de modules logiciels
  • 8.6 - Aspects organisationnels
  • 8.7 - Coût d'une telle méthode et ce qu'elle rapporte ?

9 - APPLICATIONS INDUSTRIELLES

  • 9.1 - Utilisation de B et les secteurs industriels
  • 9.2 - Outillage industriel et atelier B
  • 9.3 - Retour d'expérience sur plus de quinze ans de pratique industrielle

10 - PERSPECTIVES D'AVENIR

11 - CONCLUSIONS SUR LA MÉTHODE B

Article de référence | Réf : SE2525 v1

Autres aspects de B
Méthode B pour la spécification et la réalisation de logiciels et de systèmes critiques prouvés

Auteur(s) : Jacques VALANCOGNE

Date de publication : 10 janv. 2012

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Jacques VALANCOGNE : IMdR - Membre du Conseil scientifique du CSFRS (Conseil supérieur de la Formation et de la Recherche stratégiques)

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

L'objectif de cet article ne vise pas à ce que le lecteur puisse tout connaître sur la méthode B ; ce serait impossible et prétentieux. The B-BOOK – Assigning Programs to Meanings de Jean-Raymond ABRIAL, l'inventeur de la méthode B, qui est à la base du langage B, possède déjà plus de 750 pages et est basé sur de nombreuses connaissances en mathématiques et en logique ; de plus, de nombreuses formations sur la méthode B existent aujourd'hui. L'objectif se limitera à donner des éclairages pour mieux porter une appréciation sur une telle méthode en essayant d'en comprendre les principaux concepts. Il n'est donc pas question de trop développer les aspects mathématiques, bien que ceux-ci soient essentiels. Le propos restera toujours assez général, en simplifiant volontairement parfois pour rester compréhensible.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-se2525


Cet article fait partie de l’offre

Sécurité et gestion des risques

(476 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

8. Autres aspects de B

8.1 Liens avec la spécification en langage naturel

Indépendamment du niveau d'abstraction choisi, pour écrire un modèle formel, un processus général est à appliquer, comprenant le choix des entités mathématiques les plus aptes à représenter ce que l'on veut représenter, l'énoncé des lois statiques ou dynamiques qui vont régir le comportement voulu ou observé du système. Plus le niveau est abstrait, plus le choix des entités mathématiques est délicat. Une spécification formelle ne doit pas, en principe, formaliser des traitements, mais des propriétés si l'on veut que cela présente un intérêt important en évitant les erreurs de haut niveau.

HAUT DE PAGE

8.2 Peut-on utiliser d'autres méthodes avec B pour un même développement ?

Nous avons vu que B est une méthode complète qui évite des modélisations, et donc des formalismes supplémentaires pour vérifier ou valider. B Système permet de plus de traiter des spécifications de haut niveau. Si nous prenons l'exemple d'UML ou de SYSML, est-il intéressant de les utiliser à haut niveau puis B ou vice versa ? La réponse est négative car, d'une part, il est nécessaire de maîtriser deux formalismes différents et, d'autre part, il faut effectuer des vérifications au niveau du passage d'un modèle à l'autre. Si l'on commence par du B, il faut continuer en B (sauf si des parties ne sont pas critiques ou pas complexes) et si l'on débute par UML, il vaut mieux continuer jusqu'au bout en UML tout en ayant conscience de ses limites.

HAUT DE PAGE

8.3 Bénéfice de la seule formalisation

L'utilisation du formel est intéressant, non seulement pour concevoir une solution, mais aussi pour clarifier et enlever les ambigüités par une formalisation descriptive ; cela suppose une retraduction du formel en langage naturel pour être compréhensible par ceux qui connaissent le système, mais pas forcément la méthode B. Notons aussi qu'il est intéressant de modéliser à plusieurs niveaux de raffinement prouvés entre eux pour faire le lien avec les différents niveaux de représentation naturelle pour décrire...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Sécurité et gestion des risques

(476 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Autres aspects de B
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - ABRIAL (J.-R.) -   The B-book assigning programs to meanings (ouvrage fondateur de la méthode B).  -  Cambridge University Press (1996).

  • (2) - BEHM (P.) -   Formal development of safety critical software of METEOR (ligne 14 du Métro Parisien mise en service en 1998).  -  First B Conference, Nantes (1996).

  • (3) - BEHM (P.), DESFORGES (P.), MEIJA (F.) -   Application de la méthode B dans l'industrie ferroviaire.  -  ARAGO 20.

  • (4) - LANO (K.) -   The B language and method : a guide to practical formal development FACIT.  -  Springer Verlag, London Ltd. (1996).

  • (5) - LANO (K.), HAUGHTON (H.) -   Specification in B : an introduction using the B toolkit imperial college press.  -  London (1996).

  • (6) - WORDSWORTH (J.) -   Software engineering with B.  -  Addison-Wesley (1996).

  • ...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Sécurité et gestion des risques

(476 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS