3. Produits issus des microalgues
3.1 Domaines d’application
Tout comme la biomasse végétale traditionnelle qui ouvre aujourd’hui sur un panel d’applications dépassant bien largement les usages alimentaires, notamment par l’application croissante des principes de la chimie verte, les microalgues offrent un potentiel dans un grand nombre de domaines. Le tableau 2 et la figure 6 donnent une liste non exhaustive d’usages actuellement recensés, en citant les espèces principales concernées et les acteurs industriels du domaine. Les principales applications sont détaillées ci-après.
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3.1.1 Alimentation humaine
Les microalgues sont utilisées comme source de protéines probablement depuis des millénaires, notamment par les Aztèques et les peuplades vivant aux abords du lac Tchad (les Kanembous) qui consomment de la spiruline. Leur grande richesse en protéines, notamment en ce qui concerne la chlorelle, a attiré l’attention des scientifiques dans le cadre d’une production alimentaire de masse dès les années 1940. La production de spiruline reste à ce jour la plus importante en termes de volume au niveau des microalgues avec une production estimée à plusieurs dizaines de milliers de tonnes en 2019 .
Outre la production de spiruline et de chlorelle, d’autres souches de microalgues ont été autorisées en Europe comme aliment, notamment Odontella aurita depuis 2003, même si la production reste limitée à quelques centaines de kilos en France. Quelques exemples de microalgues acceptées comme aliment sont donnés dans la figure 6.
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