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Carlos Ghosn voit des voitures autonomes en Europe en 2020

Posté le par La rédaction dans Entreprises et marchés

Dépêche AFP publiée le 3 juin 2014

Des voitures sans chauffeur pourraient être commercialisées dès 2020 en Europe, a estimé mardi le PDG de Renault Carlos Ghosn, qui ne se montre pas inquiet de la concurrence qu'un géant de l'internet comme Google pourrait faire à l'industrie automobile dans ce domaine.

Pour lui, la voiture autonome permettrait d’améliorer la sécurité sur les routes, mais aussi de fluidifier la circulation et de permettre au conducteur de consacrer son temps en voiture à d’autres tâches, a-t-il expliqué devant un parterre de journalistes et de représentants du secteur automobile.

« Plus que la faisabilité technique, c’est la résolution des problèmes de législation et de responsabilité qui va prendre un petit peu de temps », a estimé Carlos Ghosn. « On peut établir la séquence actuelle: 2018, premiers véhicules sur les routes dans les pays pionniers que sont aujourd’hui les États-Unis, le Japon et la France. 2020 c’est un début de commercialisation en Europe », a poursuivi le numéro un de Renault.

Ce calendrier s’applique au cas de figure où un conducteur reste présent dans le véhicule, même s’il n’est pas toujours aux commandes. Concernant l’hypothèse où une voiture se déplace seule d’un point à un autre, « c’est beaucoup plus lointain » dans le temps, a-t-il jugé.

Google, qui travaille sur la voiture sans chauffeur, vient d’annoncer qu’il va construire son propre modèle, qu’il espère lancer sur les routes dans les prochaines années.

Pour autant, Carlos Ghosn n’y voit pas un concurrent direct pour les constructeurs automobiles. Si un géant de l’informatique comme le Californien ou encore son compatriote Apple voulait se lancer dans l’auto, il pourrait le faire en rachetant un constructeur, a expliqué le patron de Renault et du Japonais Nissan.

« Je ne pense pas » qu’ils le fassent, a indiqué Carlos Ghosn. L’automobile « est un métier » qu’il faut bien connaître « pour le faire vivre ». Autre argument, les marges dans la branche automobile, comparées à celles des géants de l’internet, sont faibles, a-t-il fait valoir. « Pour entrer dans l’automobile, il faut être frugal, il faut accepter beaucoup de travail et peu de profits, ce qui n’est pas forcément la direction de ces entreprises qui sont habituées à beaucoup d’innovation et de marges », a-t-il plaisanté.

 

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