Pour cette 9e édition, les organisateurs ont annoncé avoir accueilli 180 000 visiteurs, soit 15 000 de plus par rapport à l’an passé. L’IA a été l’un des sujets les plus abordés dans les stands et lors des conférences. Mais d’autres technologies ont confirmé leur volonté d’être disruptives, sans être révolutionnaires.
Cocorico, la France a du talent ! Dans différents domaines high tech, l’hexagone compte des développeurs et des ingénieurs de qualité et qui sont appréciés dans le monde entier. La preuve avec le salon Vivatech.
Dans le cadre d’un partenariat historique, le fondeur américain NVIDIA et Mistral AI ont annoncé « Mistral Compute », une infrastructure d’IA basée sur le cloud, de plusieurs milliards d’euros et construite de bout en bout en Europe. Au cours des deux prochaines années, la feuille de route prévoit 20 « usines d’IA » et 200 centres de données à travers la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne – garantissant la résidence des données locales et réduisant la dépendance à l’égard des hyperscalers non européens comme Google, Microsoft…
NVIDIA a également choisi VivaTech pour lancer la GTC Paris, l’édition régionale inaugurale de sa conférence phare sur la technologie GPU. Son patron charismatique, Jensen Huang, a donné des conférences sur les percées de l’IA générative tandis que des « ateliers » permettaient aux visiteurs de tester la robotique pilotée par l’IA et les outils de développement de l’IA low code. Ce mélange d’expositions et de conférences sur les technologies de pointe a marqué un nouveau chapitre dans les événements technologiques régionaux.
Pour la première fois, VivaTech s’est associé au magazine high tech TechCrunch pour organiser ses Global Awards. Plus de 1 500 candidatures ont été sélectionnées pour aboutir à une liste de 30 lauréats dans les catégories « Impact ». Parmi les lauréats figurent Reme-D.Inc (traitements biotechnologiques personnalisés pour la peau grâce à la conception de peptides pilotée par l’IA), Verley (solutions de transport maritime entièrement électriques et sans émissions) et Genesis (diagnostics de la santé des sols pilotés par l’IA).
Mais à part Mistral, quelle autre startup a retenu l’attention des experts ? La startup tricolore qui a probablement fait le plus sensation, c’est Habs, rapidement surnommée le « Neuralink » français en référence à la société d’Elon Musk qui planche sur des implants cérébraux.
Mais l’approche de l’entreprise française n’est pas invasive. Elle repose sur des capteurs placés sur le front pour décrypter notre activité cérébrale.
À noter que la seconde édition du pôle de développement durable de VivaTech a mis l’accent sur l’innovation verte avec un pavillon tentaculaire de 1 500 m². Organisé par EDF, il a rassemblé plus de 40 startups, ONG et entreprises partenaires pour présenter des solutions d’économie circulaire – des emballages biosourcés et des matériaux de capture du carbone aux réseaux intelligents et aux systèmes de réutilisation de l’eau – sous un même toit.
En conclusion, VivaTech 2025 a trouvé un équilibre entre un salon high tech « généraliste » et un rendez-vous technique, focalisé cette année sur la prochaine étape de l’IA.









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