L’air qui nous entoure est de l’air humide, contenant de la vapeur d’eau (eau sous forme gazeuse). Les propriétés thermodynamiques de ce mélange de gaz sont fortement influencées par la présence de la vapeur d’eau, qui peut également se condenser sous forme d’eau liquide ou de givre dans certaines conditions de température et de pression. Il est utile de connaître l’état thermodynamique de l’air humide dans de nombreuses applications : ventilation, climatisation, séchage, procédés de fabrication industriels dans les domaines de la santé, de l’électronique, etc.
Dans le cas d’un fluide pur, l’état thermodynamique est entièrement caractérisé par la connaissance de deux grandeurs, par exemple la température et la pression, ou la pression et le volume, etc. En revanche, dans le cas d’un mélange, la présence de plusieurs constituants impose la connaissance d’une troisième grandeur pour caractériser l’état thermodynamique. Pour l’air humide, cette troisième grandeur peut être l’une des nombreuses grandeurs utilisées couramment pour définir l’« humidité » : rapport de mélange, humidité relative, température de rosée, température humide, etc.
Lorsque l’on connaît la température, la pression et l’un quelconque de ces paramètres, il est alors possible de déterminer tous les autres, ainsi que les différentes grandeurs telles que la masse volumique, le volume massique, l’enthalpie, etc.
Les mesures d’humidité de l’air sont obtenues avec un hygromètre. Il en existe différents modèles, mettant en œuvre des principes physiques différents. Comme pour toute mesure, l’obtention d’un résultat correct dépend avant tout du choix d’un capteur adapté, ensuite de son utilisation appropriée et enfin de l’analyse du résultat obtenu.