Les activités industrielles génèrent des rejets polluants hétérogènes en composition qui renferment en dehors des substances insolubles (cf. article Traitements physico-chimiques de la pollution insoluble « Traitements physico-chimiques de la pollution insoluble ») bon nombre de composés en dissolution de nature organique et minérale.
Pour l’élimination de la pollution soluble à caractère organique biodégradable, on a recours généralement à des procédés biologiques d’épuration par voie aérobie ou anaérobie.
On ne pourra, par contre, assurer la dépollution des rejets renfermant des composés minéraux ou organiques non biodégradables, dont certains ont un caractère toxique, que par l’intermédiaire de procédés physico-chimiques qui selon les facteurs spécifiques de la pollution sont constitués par :
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les techniques de neutralisation, d’oxydo-réduction, de précipitation chimique, d’entraînement dans un gaz ou vapeur par dégazage ou strippage, d’adsorption sur charbon actif ;
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les méthodes de concentration par échange d’ions, ultrafiltration et osmose inverse.
Dans cet article, nous développerons d’abord les aspects théoriques et technologiques des différents procédés, en situant les critères de dimensionnement et les performances épuratoires pouvant être obtenues. Ensuite, nous définirons les domaines d’applications industrielles, par la description, à titre d’exemples, d’installations de traitement assurant l’épuration des rejets dans diverses branches de l’industrie.
L’étude complète du sujet comprend les articles :
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G 1 270 Traitements physico-chimiques de la pollution insoluble ;
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G 1 271 Traitements physico-chimiques de la pollution soluble (le présent article).