Conclusion
Transmissions dans l'automobile - Influence sur les performances du véhicule

Dans un article précédent [BM 2 582] ont été établies les bases à partir desquelles l'étagement d'une boîte de vitesses automobile pouvait être déterminé objectivement selon des critères simples, par exemple la vitesse maximale visée ou bien encore la réserve de couple.

Le présent article va plus loin encore en montrant que la transmission permet de conférer au véhicule des performances spécifiques (vitesse de pointe, accélération, franchissement...) ou des « typages » particuliers (sportif, baroudeur, économique...).

Bien entendu, il s'agit auparavant de connaître les caractéristiques propres du véhicule, en particulier sa capacité « génétique » de transmettre du couple, de franchir une pente, ou bien encore d'accélérer. Il est en effet illusoire de doter le véhicule d'un GMP ultra-performant si le véhicule, de par sa configuration géométrique et son comportement dynamique, est incapable de « traduire » ce potentiel.

La notion d'appariement moteur-boîte est maintenant bien intégrée par les bureaux d'études, notamment au travers des contraintes liées aux émissions polluantes et à la consommation (ces aspects seront spécifiquement développés dans un prochain article).

Mais on comprend aussi que la notion d'appariement GMP-véhicule revêt un sens particulier, et que la transmission joue un rôle fondamental non seulement sur le comportement du GMP, mais plus globalement sur celui du véhicule, dont elle conditionne largement les performances et le confort.