En combinant les avancées en matière d'étude des surfaces, de tribologie, de mouillabilité aux protocoles de rhéologie, une nouvelle méthode d'étude des fluides a été élaborée, présentée dans cet article. La relaxation dynamique sonde la dynamique à l'échelle macroscopique, en imposant par contact avec le substrat, une contrainte de cisaillement de fréquence variable. Cette optimisation des contacts met en évidence l'existence d'une composante élastique (solide) macroscopique, loin de toute transition. Cette élasticité macroscopique provient des interactions intermoléculaires qui sont habituellement négligées dans les approches classiques. Ce nouveau protocole de mesure montre qu'en optimisant l'interaction entre le fluide et la surface, la réponse dynamique du fluide peut être de plusieurs décades plus élevée et que le module de cisaillement ne s'annule pas à basses fréquences. Cette observation illustre le haut degré d'interconnectivité entre molécules. L'existence de cette cohésion élastique à longue portée permet d'expliquer l'apparition d'instabilités d'écoulement, de relaxations lentes, de transitions induites sous écoulement.