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1 - L’ORANGE : LE FRUIT

  • 1.1 - Les variétés d’oranges : un large choix, selon la saison et la provenance
  • 1.2 - Composition de l’orange
  • 1.3 - L’orange et la santé

2 - LA VITAMINE C

  • 2.1 - Description physico-chimique
  • 2.2 - Déficience en vitamine C
  • 2.3 - Rôle métabolique de la vitamine C
  • 2.4 - Appréciation du statut vitaminique
  • 2.5 - Estimation des besoins en vitamine C
  • 2.6 - Sources naturelles de vitamine C
  • 2.7 - Détection de l’acide L-ascorbique industriel par analyse isotopique dans les jus d’orange
  • 2.8 - Dosage des « vitamines C »

3 - RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION

4 - LES DIFFÉRENTS JUS D’ORANGE

  • 4.1 - Matière première
  • 4.2 - Jus de fruits présentés en vitrine réfrigérée

5 - FABRICATION ET CONSERVATION DES JUS D’ORANGE

  • 5.1 - Pasteurisation
  • 5.2 - Autres techniques
  • 5.3 - Intérêt de la surgélation

6 - JUS D’ORANGE CONCENTRÉS SURGELÉS

  • 6.1 - Fabrication des jus de fruits concentrés surgelés
  • 6.2 - Avantages du procédé

Article de référence | Réf : F6280 v1

La vitamine C
Jus d’orange concentré : extraction et conservation

Auteur(s) : Jacques BENAICHE

Date de publication : 10 juin 2001

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INTRODUCTION

Les jus d’orange sont les jus de fruits les plus consommés en France, totalisant près de 60 % des ventes. La gamme de produits proposés est aussi très vaste et le consommateur a de bonnes raisons de se perdre entre les rayons frais et ambiants, les différentes appellations, les qualités affichées et les défauts occultés, sans oublier la publicité ciblée qui rend cette boisson presque incontournable.

La multiplicité des jus d’orange a plusieurs origines et les critères de choix sont généralement les suivants :

  • la provenance géographique du fruit ;

  • la variété ;

  • leur mode de production (conventionnel ou biologique) ;

  • le procédé de fabrication : extraction du jus, addition de substances, dilution ;

  • la conservation : sans traitement, pasteurisé, flash-pasteurisé, haute pression, concentré, surgelé et le délai de consommation qui y est associé ;

  • la composition du jus : pur, reconstitué à base de concentré, contenant ou non du sucre, des pulpes et des additifs (conservateurs, acidifiants, arômes...), nectar ;

  • la qualité gustative et nutritionnelle, notamment la teneur en vitamine C (et récemment en calcium) associée à la « fraîcheur » du jus ;

  • l’emballage (bouteille, brick), les mentions portées sur l’étiquetage, le packaging ;

  • la présentation au consommateur dans les linéaires : rayon frais ou ambiant ;

  • le prix.

D’où vient ce succès?

Le jus d’orange est, en tout premier lieu, une boisson dont la fonction principale est de désaltérer ; de plus, son goût, à la fois acidulé et sucré, est agréable et très apprécié.

Mais l’orange est aussi un aliment de grande qualité par sa richesse en nutriments indispensables à l’organisme tels que la vitamine C : l’homme doit absolument la trouver dans son alimentation car il ne peut en réaliser la synthèse. Or, le consommateur d’aujourd’hui a pris conscience du rôle capital de l’alimentation dans le maintien d’une bonne santé : l’atout « vitalité et bien-être » apporté par l’orange est connu de tous.

Il faut avouer qu’il a été beaucoup influencé par la publicité diffusant largement l’image dynamique et bienfaisante du grand verre de jus d’orange au petit déjeuner. La vitamine C est parée de toutes les vertus demandées à notre époque : tonique, antistress, anti-infectieuse... elle a de quoi séduire !

L’idéal reste le fruit que l’on presse juste avant consommation. Encore faut-il qu’il soit mature, fraîchement cueilli et exempt de pesticides afin de profiter de tous ses bienfaits. Malheureusement, les oranges sont souvent importées de pays lointains. Si les jus d’orange offrent un bon compromis, il faut cependant bien les choisir et ne pas confondre véritable jus d’orange et boissons aux oranges qui n’ont qu’un faible pourcentage de fruits, jus de fruits frais et jus de fruits réfrigérés qui sont pasteurisés, déchiffrer les étiquettes en jonglant entre des termes marketing accrocheurs et des textes réglementaires parfois flous, se déjouer des fraudes...

Cet article développe les principales méthodes de fabrication et de conservation, ainsi que les caractéristiques des différents jus d’orange obtenus tout en rappelant les textes qui les réglementent. L’exemple des jus concentrés surgelés étoffe cette étude.

Il convient toutefois d’évoquer tout d’abord la matière première, l’orange fruit (variétés, composition et qualités), puis de s’attarder sur l’un de ses plus importants composants du point de vue nutritionnel et qui en a fait sa célébrité, à savoir la vitamine C.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-f6280


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2. La vitamine C

Historique de la vitamine C

Les bienfaits thérapeutiques de la vitamine C sont connus depuis longtemps.

Lors de l’expédition au « Nouveau Monde », l’explorateur français du 16e siècle, Jacques Cartier, s’étonna des capacités du sassafras en voyant ses hommes guérir du scorbut six jours après avoir absorbé du thé préparé pour eux par les Américains indigènes.

Au 18e siècle, un sergent anglais chargé de l’alimentation des marins découvrit que le scorbut pouvait être écarté grâce à une ration journalière d’oranges et de citrons. Dès lors, tous les vaisseaux emportèrent une cargaison de sirop concentré de jus de citrons ou d’agrumes, ce qui explique l’utilisation commune du nom limeys en anglais.

C'est le docteur James Lind qui découvrit le rôle curatif des citrons et des oranges et qui en préconisa l'emploi dans son traité sur le scorbut en 1753. Mais il faudra attendre 1907 pour découvrir la vitamine C ou acide ascorbique dont le nom a été donné par Drummond.

Par suite, de nombreuses études médicales ont été publiées démontrant les facultés de la vitamine C dans la prévention des risques de cancer, des maladies cardio-vasculaires et aussi dans la diminution des symptômes dus aux refroidissements.

2.1 Description physico-chimique

La vitamine C ou acide ascorbique se présente sous forme de cristaux blancs. Soluble dans l'eau plus que dans les graisses, cet acide est réfractaire aux solvants et aux graisses.

Sa structure moléculaire est un cycle lactone associé à une fonction énolique hydroxylée C6H8O6 de masse molaire 176,12 g/ mole.

L'acide ascorbique est caractérisé par une fonction ènediol qui, par oxydation, produit de l'acide déhydroascorbique. Les deux formes, oxydée et réduite, de la vitamine C sont actives dans la mesure où l'organisme possède des réductases (notamment une déhydro-ascorbate réductase) qui convertissent la forme oxydée en sa forme réduite. Une oxydation plus poussée de l'acide déhydroascorbique aboutit à la formation de composés (acide déhydro-2,3-gulonique) qui ne peuvent être reconvertis en acide ascorbique, de sorte qu'ils n'ont aucune action vitaminique.

L'acide ascorbique est extrêmement sensible :

  • à...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - FENNENA (O.R.) éd -   Food Chemistry.  -  Marcel Dekker, inc.

  • (2) - JOUVET (J.L.) -   Qualité microbiologique des aliments  -  .

  • (3) - VERET (C.) -   Réfractométrie et interféro-métrie en analyse chimique.  -  P 500, Traité Analyse et Caractérisation, vol. P1 (2000).

  • (4) - LORIENT (D.) -   Modifications biochimiques des constituants alimentaires.  -  F 3 400, Traité Agroalimentaire, vol. F1 (1998).

  • (5) - MARIN (M.), RENÉ (F.) -   Lyophilisation.  -  F 3 240, Traité Agroalimentaire, vol. F1 (2000).

  • (6) -   L’Orange. –  -  Fiche APRIFEL.

  • ...

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