L’idée d’un langage permettant de décrire la présentation ou la logique d’une expression mathématique n’est pas neuve. Pour cela, les logiciels de calcul numérique ou formel comme MathLab, Mathematica, Maple, etc., utilisent, depuis leurs origines, des langages spécifiques.
En matière de présentation, les formateurs de documents de la famille « roff » disposent, dès 1975, d’EQN, un module permettant de composer « simplement » des formules mathématiques. En 1977, TeX, aujourd’hui standard de facto pour les publications scientifiques, intègre dans sa syntaxe de base un ensemble complet de commandes dédiées à la composition d’équations.
L’apparition des métalangages SGML, puis XML, introduit un nouvel enjeu : tenter, avec MathML, de standardiser, ou du moins d’unifier, la syntaxe d’expression mathématique, quelle qu’en soit son exploitation ultérieure.
Cette première partie dresse un inventaire des besoins et effectue un état des lieux des outils pour la communication scientifique. Il aide à situer MathML dans son contexte d’apparition et d’utilisation.
Les aspects techniques et pratiques de la mise en œuvre de cette norme sont abordés dans Documents mathématiques- Norme MathML.