L’accroissement rapide des possibilités techniques, la modification du contexte économique, l’irruption des machines intelligentes dans les organisations, en tant qu’acteurs à part entière aux côtés de l’homme, nous incitent à réaliser des systèmes de plus en plus sophistiqués. Les architectures des solutions informatiques s’éloignent de plus en plus d’une structure centralisée et tendent vers des architectures décentralisées afin de mieux s’intégrer dans la réalité organisationnelle et opérationnelle de l’entreprise.
Accepter la participation des ordinateurs dans la chaîne des décisions exige donc de la part des concepteurs des systèmes de pilotage automatisés-informatisés, aussi bien pour les applications industrielles que tertiaires, de se doter de nouveaux paradigmes et de nouvelles méthodes d’analyse et de conception.
Les phénomènes d’organisation, d’automatisation, de système d’information et les sciences cognitives sont en effet étroitement liés et ne peuvent plus être abordés avec des approches disparates. En conséquence, la réactivité, la rapidité, la flexibilité et la maîtrise des installations hautement automatisées ne peuvent plus être obtenues que si elles sont construites avec des méthodes aptes à intégrer et représenter l’ensemble :
Dans la conduite des processus, plus la participation des machines intelligentes est forte, plus l’intégration, dès la conception, de ces trois éléments devient indispensable.
L’ Analyse Décisionnelle apporte une réponse systémique, pragmatique, assise sur une approche théorique, formalisée dans la méthode B‐ADSc : Bucki - Analyse Décisionnelle des Systèmes Complexes . Par contraste avec les approches prédominantes, elle s’attache prioritairement à la caractéristique fondamentale de toute organisation qui est sa capacité à élaborer des décisions concernant la conduite des processus qu’elle pilote.
