La définition normative (cf. ISO 9000) nous dit : « ensemble d'activités corrélées ou interactives qui transforment des éléments d'entrée en éléments de sortie ». Cela laisse une grande liberté quant à la taille du processus, ou dit autrement, au nombre d’activités qui peuvent constituer un processus.
Eh bien, je vous propose d’utiliser cette liberté, limitée toutefois dans la pratique par le poids des habitudes !
Dans certains secteurs d’activités, le mot « processus » est d’un usage ancien. Par exemple, en informatique, un processus s’apparente à une succession de tâches élémentaires (« marche à suivre pour obtenir un résultat »).
Dans le langage courant (cf. Le Robert), le mot « processus » peut signifier « façon de procéder », ce qui rapproche le mot « processus » du mot « procédé », par exemple procédés de fabrication.
Au final, chacun peut légitimement avoir une vision ou une définition personnelle de ce qu’est un processus.
Dans le contexte qui est le nôtre d’un système de management de la qualité, le terme « processus » désigne une entité de pilotage dans l’entreprise regroupant des personnes, des activités et des ressources, organisées pour assurer la maîtrise et l’efficacité des pratiques de travail et de ses résultats associés par rapport à des objectifs visant la satisfaction de parties intéressées de l’entreprise (clients et/ou actionnaires et/ou salariés…).
Cette entité de pilotage peut, par exemple, coïncider avec le périmètre d’un service de l’entreprise (par exemple, processus de fabrication qui coïncide avec le service du même nom) ou regrouper des activités réparties dans plusieurs services (par exemple, processus de communication dont les acteurs et activités sont répartis dans plusieurs services : direction, commercial, communication…) ou encore englober plusieurs services de l’entreprise (par exemple, processus réalisation des commandes regroupant tout ou partie des services commercial, administration des ventes, logistique et production).