Un milieu semi-transparent est un milieu qui absorbe – éventuellement diffuse – et émet le rayonnement thermique, de façon volumique. On dit aussi qu’il s’agit d’un milieu participant au rayonnement.
On rencontre ce type de milieu, par exemple, en combustion où les gaz à haute température émettent et absorbent le rayonnement de façon volumique. De plus, si ces mêmes gaz sont chargés de particules (suies, gouttelettes), celles-ci contribuent également au transfert radiatif par absorption, émission et diffusion des photons. De manière générale, le rayonnement peut être considéré sous le point de vue ondulatoire (on s’intéresse donc à la propagation d’ondes électromagnétiques) ou corpusculaire (on suit des paquets d’énergie, en l’occurence des photons). Les deux approches ont leurs propres avantages et inconvénients. Elles sont utilisées de manière complémentaires.
ll y a encore d’autres domaines de grand intérêt industriel où le rayonnement à travers un milieu « semi-transparent » joue un rôle prépondérant, tels que les procédés à haute température (fours verriers, chaudières), les moteurs d’avion ou de fusée (thermique des chambres de combustion, télédétection infrarouge), la conception d’isolants, la prévention des incendies, etc.
Cet article présente les notions de base du transfert radiatif dans les milieux qui absorbent, émettent et diffusent les photons. Les divers mécanismes sont détaillés afin d’établir les bases du modèle physique sur lequel se fondent les principales méthodes de modélisation du rayonnement thermique.
Cet article expose les notions fondamentales du rayonnement thermique en milieu semi-transparent. Il s’appuie sur les connaissances présentées dans l’article [BE 8 210] pour les milieux opaques.
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