Abréviations et acronymes
- IEM : Interprétation de l’état des milieux
- LNE : laboratoire national d’essai
- MEDDE : ministère de l’énergie, du développement durable et de l’énergie
- MEEDDAT : ministère de l’énergie, de l’environnement, du développement durable et de l’aménagement du territoire
- NAPL/DNAPL : non aqueous phase liquid / dense non aqueous phase liquid
- VTR : valeur de toxicité de référence. La VTR est une appellation générique regroupant toutes les valeurs qui permettent d’établir une relation entre une exposition et un effet
Glossaire
Les cibles sont les usagers des milieux ou en contact avec les milieux. Ce terme inclut toute la chaîne du vivant. Pour les hommes, les modes d’exposition courants sont l’inhalation, le contact cutané et l’ingestion (directe – eau, sol – ou indirecte – aliments végétaux ou animaux).
C’est un procédé de mesure du niveau de risque associé à la combinaison de trois facteurs : la source de pollution, le vecteur de migration des polluants et la cible exposée. Cette évaluation repose sur des valeurs de gestion réglementaires fixées dans les différents milieux d’exposition, ou sur une évaluation quantifiée à partir des Valeurs de toxicité de référence des différents polluants pour les différentes voies d’exposition disponibles dans les bases de donnés toxicologiques reconnues internationalement.
Il existe quatre milieux à considérer dans l’étude des sites pollués : le sol (zone non saturée), les nappes (eaux souterraines), l’air présent dans les sols de la zone non saturée ou l’air ambiant, les eaux superficielles. Dans certains cas, les infrastructures pourront s’ajouter à ces quatre milieux fondamentaux (structures capables d’emmagasiner des polluants tels que les bétons ou autres matériaux de construction qui présentent une certaine porosité). On appelle souvent les milieux des vecteurs car ils sont reliés entre eux et participent à la migration des polluants et leur transfert depuis une source vers une cible.
La source de pollution est le spot d’accumulation initiale du polluant. La source peut être primaire si elle n’a pas encore infiltré les milieux naturels (citernes, fûts, stocks…). Dans le cas contraire, il s’agit d’une source secondaire (sol pollué suite à un déversement accidentel, phase libre flottant sur une nappe…).