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Institut pour la maîtrise des risques (IMdR)
Acteur de référence, l’Institut pour la maîtrise des risques-sûreté de fonctionnement-management-cindyniques, a pour vocation d’aider les entreprises à adopter, face aux risques, une démarche préventive
Bibliographie
- Yves MORTUREUX – L’arbre de défaillance, des causes et d’événements – SE 4050
- Yves MORTUREUX – La sûreté de fonctionnement : méthodes pour maîtriser les risques – BM 5008
Abréviations et acronymes
AMDEC : analyse des modes de défaillances, de leurs effets et de leur criticité
HAZOP : HAZard and OPerability study
Glossaire
Événement non désiré, tel qu’une émission de substance toxique, un incendie ou une explosion résultant de développements incontrôlés survenus au cours de l’exploitation d’un établissement qui entraîne des conséquences/ dommages vis-à-vis des personnes, des biens ou de l’environnement et de l’entreprise en général. C’est la réalisation d’un phénomène dangereux, combinée à la présence de cibles vulnérables exposées aux effets de ce phénomène.
(d’après l’arrêté du 10 mai 2000 modifié).
Utilisation systématique d'informations pour identifier les phénomènes dangereux et pour estimer le risque [en découlant, ndlr] (ISO/CEI 73).
(d’après la circulaire du 10 mai 2010).
Élaborée sous la responsabilité de l’exploitant de l’activité industrielle, et en complément de l’étude d’impact, l’étude de dangers permet de cerner tous les risques induits par l’installation pour l’environnement et la sécurité des populations, ainsi que les moyens de les réduire. Une telle étude est soumise à enquête publique préalablement à toute délivrance d’autorisation d’exploiter l’installation concernée.
Événement conventionnellement défini, dans le cadre d’une analyse de risque, au centre de l’enchaînement accidentel. Généralement, il s’agit d’une perte de confinement pour les fluides et d’une perte d’intégrité physique pour les solides. Les événements situés en amont sont conventionnellement appelés « phase pré-accidentelle » et les événements situés en aval « phase post-accidentelle ».
(d’après la circulaire du 10 mai 2010).
Au sens de l’article L. 512-1 du Code de l’environnement, la probabilité d’occurrence d’un accident est assimilée à sa fréquence d’occurrence future estimée sur l’installation considérée. Elle est en général différente de la fréquence historique et peut s’écarter, pour une installation donnée, de la probabilité d’occurrence moyenne évaluée sur un ensemble d’installations similaires. Attention aux confusions possibles :
- assimilation entre probabilité d’un accident et celle du phénomène dangereux correspondant, la première intégrant déjà la probabilité conditionnelle d’exposition des cibles. L’assimilation sous-entend que les cibles sont effectivement exposées, ce qui n’est pas toujours le cas, notamment si la cinétique permet une mise à l’abri.
- probabilité d’occurrence d’un accident x sur un site donné et probabilité d’occurrence de l’accident x, en moyenne, dans l’une des N installations du même type (approche statistique).
(d’après la circulaire du 10 mai 2010).
Combinaison de la probabilité d’un événement et de ses conséquences (ISO/CEI 73), Combinaison de la probabilité d’un dommage et de sa gravité (ISO/CEI 51).
(d’après la circulaire du 10 mai 2010).