Les vagues répétées de pollution au cours de l’été 1997 ont traduit la qualité médiocre de l’air en atmosphère surchauffée et l’impact du transport routier a donné lieu à une hypermédiatisation souvent approximative, voire contradictoire. Il n’est néanmoins plus à démontrer, dans ce phénomène récurrent d’émissions de nuisances, que ce problème s’inscrit dans un contexte environnemental de santé publique.
L’expérience montre que c’est en milieu urbain que des mesures doivent être privilégiées pour infléchir, à échéance rapprochée et de manière significative, les effets néfastes qui résultent d’une surconcentration de véhicules en terme de pollution atmosphérique et de bruit. Parmi la panoplie des stratégies alternatives aux carburants liquides usuels, l’utilisation des carburants gazeux de type gaz naturel et gaz de pétrole liquéfié constitue une réponse écologique adaptée aux utilisations captives et urbaines des flottes de véhicules.