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Lire l’articleBibliographie
- Olivier Iddir – Pondération des fréquences de fuite dans le cadre des analyses de risques industriels – SE 5080
- Guide bleu de l’UFIP « Guide méthodologique UFIP pour la réalisation des études de dangers en raffineries, stockages et dépôts de produits liquides et liquéfiés », UFIP, juillet 2002
- CODETI - Code de construction des tuyauteries industrielles – annexe GA 4 – édition 2006 – vol 1.
- B.O.Y. Lydell - Pipe failure probability - the Thomas paper revisited - Reliability Engineering and System Safety 68 (2000) 207–217
- John Spouge - New Generic Leak Frequencies for Process Equipment – Process Safety Progress volume 24 n° 4 Décembre 2005
- API 581 (2000) - Risk Based Inspection - American Petroleum Institute, Washington DC
- Pitblado R, Bain B, Falck A, Litland K, Spitzenberger C (2009a) - Frequency Data and Modification Factors used in International QRA Studies, 8th World Congress of Chemical Engineering, Montreal August
Glossaire
Utilisation systématique d’informations pour identifier les phénomènes dangereux et pour estimer le risque [en découlant, ndlr] (ISO/CEI 73) (d’après la circulaire du 10 mai 2010).
Élaborée sous la responsabilité de l’exploitant de l’activité industrielle, et en complément de l’étude d’impact, l’étude de dangers permet de cerner tous les risques induits par l’installation pour l’environnement et la sécurité des populations, ainsi que les moyens de les réduire. Une telle étude est soumise à enquête publique préalablement à toute délivrance d’autorisation d’exploiter l’installation concernée.
Événement conventionnellement défini, dans le cadre d’une analyse de risque, au centre de l’enchaînement accidentel. Généralement, il s’agit d’une perte de confinement pour les fluides et d’une perte d’intégrité physique pour les solides. Les événements situés en amont sont conventionnellement appelés « phase pré-accidentelle » et les événements situés en aval « phase post-accidentelle » (d’après la circulaire du 10 mai 2010).
Donnée déduite par l’analyse statistique du retour d’expérience. Si le temps est le critère d‘observation, la fréquence est définie par le nombre d‘événements (occurrences) observés sur une période de temps de référence, divisé par ce temps de référence. Généralement ce temps est compté en années, on parle alors de fréquences annuelles : l’unité est donc an-1.
Au sens de l’article L. 512-1 du Code de l’environnement, la probabilité d’occurrence d’un accident est assimilée à sa fréquence d’occurrence future estimée sur l’installation considérée. Elle est en général différente de la fréquence historique et peut s’écarter, pour une installation donnée, de la probabilité d’occurrence moyenne évaluée sur un ensemble d’installations similaires. Attention aux confusions possibles :
- assimilation entre probabilité d’un accident et celle du phénomène dangereux correspondant, la première intégrant déjà la probabilité conditionnelle d’exposition des cibles. L’assimilation sous-entend que les cibles sont effectivement exposées, ce qui n’est pas toujours le cas, notamment si la cinétique permet une mise à l’abri.
- probabilité d’occurrence d’un accident x sur un site donné et probabilité d’occurrence de l’accident x, en moyenne, dans l’une des N installations du même type (approche statistique)(d’après la circulaire du 10 mai 2010).
Combinaison de la probabilité d’un événement et de ses conséquences (ISO/CEI 73), Combinaison de la probabilité d’un dommage et de sa gravité (ISO/CEI 51) (d’après la circulaire du 10 mai 2010).