L’entreprise au plus juste
Amélioration continue dans l’entreprise

Au cours des années 1990, le concept de l’entreprise au plus juste fait son apparition à la suite des travaux menés par Womack et Jones .

Des industries aussi diverses que l’aérospatiale et le bâtiment adoptent des programmes d’amélioration tels que le juste à temps, la production au plus juste et le management de la qualité totale, dans une recherche de l’élimination des gaspillages au sein des activités opérationnelles. En dépit de ces efforts acharnés, les résultats ne sont souvent pas à la mesure des attentes.

Le problème majeur est qu’alors – et c’est encore souvent le cas aujourd’hui – ce type de programme est perçu comme une série de cures isolées à des problèmes spécifiques tels que l’élimination des stocks excédentaires. Regardant de plus près, il apparaît que la grande majorité des systèmes de juste à temps sert à relocaliser les stocks en amont, chez les fournisseurs.

Les améliorations se font trop souvent au sein des silos fonctionnels, sans égard pour le processus transversal qui traverse ces silos et risque de graves échecs lorsqu’il passe d’une fonction à l’autre (figure 3). Au-delà, le concept du processus transversal supply chain intégrée 7, depuis le fournisseur du fournisseur jusqu’au client du client, était et est aujourd’hui encore à venir.

Au cours de cette période, on avait bien compris la pertinence et l’efficacité de ces méthodes au plus juste, notamment l’idée de compléter les systèmes MRP (material requirement planning) complexes par de simples systèmes...