Arnaud MOIGN

Ingénieur rédacteur

  • Si l’activité photocatalytique des nanoparticules de TiO2 (TiO2-NPs) est bien connue, l’ajout dans des peintures présente aussi des inconvénients qui peuvent en limiter l’intérêt. Une équipe de chercheurs a développé des TiO2-NPs dopées qui ne réduisent pas la stabilité chimique de la peinture et dont la réaction de photocatalyse est déclenchée par la lumière du soleil.

  • L’informatique quantique repose sur des technologies radicalement différentes de celles présentes dans les ordinateurs classiques. Or, ces technologies impliquent l’utilisation de matériaux possédant des propriétés non conventionnelles encore mal connues, pour le stockage comme la transmission d’informations quantiques. Une équipe de chercheurs de l’université de l’Illinois propose une approche permettant de sélectionner les meilleurs matériaux potentiels.

  • Le 4 avril dernier, GRDF tenait sa conférence de presse annuelle. L’occasion pour le distributeur de gaz de dévoiler son plan de décarbonation lui permettant d’atteindre la trajectoire «well below 2°C» de l’accord de Paris. GRDF en a également profité pour présenter son bilan carbone complet. Une première mondiale pour un distributeur de gaz.

  • En faisant l’acquisition de Schlumberger il y a plus de 20 ans, ITRON a hérité du savoir-faire de la Compagnie des Compteurs (CDC), fabricant français historique de compteurs de gaz, puis d’eau et d’électricité. Mais en dehors de la fabrication de compteurs, le groupe américain est surtout un leader mondial de la gestion de l’eau et des villes connectées.

  • Dans le cadre de son tour d'Europe des mix énergétiques, Techniques de l’Ingénieur s’arrête aujourd’hui en Autriche, un pays qui possède près de 80 % d’électricité verte dans son mix électrique et vise 100% de production d’électricité renouvelable d’ici 2030. Des chiffres qui en cachent malheureusement un autre : en décembre 2023, 98% du gaz consommé pour le chauffage des logements autrichiens venait de Russie !

  • Depuis longtemps fragilisée, l’industrie européenne du photovoltaïque subit actuellement une arrivée massive de panneaux chinois à prix cassés. Une concurrence jugée déloyale, qui a récemment provoqué la fermeture de l’usine de modules Meyer Burger située à Dresde en Allemagne, et poussé le fabricant à se tourner vers les États-Unis.

  • 1000 fois plus précise qu’une jauge de contrainte et 10 000 fois moins encombrante qu’un accéléromètre : tels sont les chiffres avancés par le CEA au sujet de Dragonfly®, la nouvelle technologie de capteurs de vibrations développée par la start-up grenobloise WORMSENSING. Avec l’inauguration, le 26 janvier 2024, de sa première ligne de production baptisée Hypérion, l’entreprise est entrée dans une nouvelle ère. Nous sommes allés à la rencontre de Lamine Benaissa, CTO de WORMSENSING et Christophe Girard, Strategic Office Technology Director chez SOITEC.

  • Au-delà du Plastic Bashing et du retard de la France en matière de recyclage, le secteur de la plasturgie est déjà fortement impliqué sur les questions de circularité, d’écoconception et de décarbonation. Nous sommes allés à la rencontre du plasturgiste DEMGY et de son dirigeant Pierre-Jean LEDUC qui est aussi Président de POLYVIA, l’Union des transformateurs de polymères. DEMGY et POLYVIA seront présents au salon Global Industrie 2024.

  • En 2023, après quatre années de recherche et développement, l’entreprise MS-Innov lançait MORFOSE, un cobot révolutionnaire doté de modules interchangeables à rotation infinie. Reconfigurable en moins de 10 minutes, simple d’utilisation, évolutif et durable, MORFOSE est tellement polyvalent qu’il peut s’adapter à une grande diversité d’environnements industriels.

  • ENGIE est entrée au capital de la start-up américaine Upstream Tech spécialisée en gestion de l’eau, via son fonds d’investissement Engie New Ventures. Cet investissement aidera notamment ENGIE à optimiser son portefeuille mondial d’actifs hydroélectriques. Nous avons demandé à Sheeraz HAJI, Senior Advisor pour Engie New Ventures et à Cécile CORDIER de chez ENGIE de nous en dire plus.

  • C’est un fait, dans l’industrie la gestion des opérations est encore trop souvent basée sur des process papier, des tableurs et des logiciels obsolètes peu ergonomiques. Mais depuis quelques années, la donne est en train de changer, grâce à des entreprises comme JUNO et au travail réalisé auprès des industriels par les équipes d’OSS Ventures. Nous sommes allés à la rencontre de Thibaud Godillot et Renan Devillières, respectivement CEO de JUNO et d’OSS Ventures.

  • Alors que la demande mondiale en polymères renforcés de fibres de carbone (CFRP) ne cesse de croître en raison de leurs propriétés exceptionnelles, leur mauvaise recyclabilité va bientôt devenir une problématique majeure pour l’industrie. Heureusement, les recherches sur de nouveaux CFRP recyclables se multiplient, tout comme les innovations techniques concernant la récupération des fibres.

  • Pour se répandre, les virus affectant les plantes ont besoin d’un vecteur et celui-ci est souvent un insecte. Mais il y a plus étonnant : des chercheurs chinois ont démontré comment le virus de la rayure du riz était capable d’affecter les gènes d’insectes dans le but d’agrandir leurs ailes et ainsi favoriser sa dissémination !

  • Découverte de nouveaux médicaments, de produits chimiques, de matériaux…, les algorithmes d’intelligence artificielle ont de multiples applications en recherche et développement. En effet, les nouvelles méthodes de travail basées sur l’IA permettent d’accélérer considérablement les travaux des chercheurs. Voici quelques applications présentées dans des travaux de recherche récents en science des matériaux.

  • Les pôles de compétitivité ont pour objectif de soutenir l’innovation au sein des territoires où ils sont implantés. Pour faire face aux grands enjeux de l’eau et tenir compte des spécificités régionales, deux nouveaux pôles de compétitivité dédiés à l’eau ont été labellisés dans le cadre de la phase V des pôles, un pour le nord de la France, l’autre pour le sud.

  • Au-delà du simple événement sportif, les JO de Paris 2024 sont un véritable laboratoire du développement durable. Le village olympique, en particulier, est un démonstrateur à ciel ouvert de la ville écoresponsable de demain. Parmi les nombreuses expérimentations conduites dans un objectif « d’excellence environnementale », il y a notamment trois projets innovants autour du recyclage des eaux usées.

  • L’accord de libre-échange entre UE et Nouvelle-Zélande qui vient d’être signé a été rejeté de manière quasi unanime par notre classe politique, notamment en raison de l’inquiétude du monde agricole vis-à-vis de la concurrence néo-zélandaise. Souvent qualifié d’ineptie climatique, cet accord montre aussi une curieuse réalité : il ne suffit pas de produire localement pour émettre moins de gaz à effet de serre !

  • Parce qu’il manque de flexibilité, le modèle classique de production-distribution-consommation de l’électricité ne répond plus aux nouveaux usages et le réseau français doit trouver très rapidement des solutions lui permettant d’assurer l’équilibre offre-demande. Le stockage d’énergie apparaît ainsi comme une solution d’avenir, capable à la fois de résoudre les problèmes d’intermittence des EnR et de répondre à de nouveaux usages tels que la recharge de véhicules électriques. Jean-Marc Guillou, directeur technique chez Socomec pour les systèmes de stockage d’énergie à répondu à nos questions.

  • Depuis plusieurs années, les difficultés de recrutement ne cessent de s’accentuer dans l’industrie. Pour attirer les meilleurs profils, les PME entrent dans une démarche de recrutement proactive et mettent en place des stratégies nouvelles. La chasse de tête en fait partie : cette pratique autrefois réservée aux profils de cadres se démocratise, pour tous les postes et principalement ceux en tension. Nous avons interrogé Éva BLOSSE, directrice chez HeadHunting Factory, spécialiste du recrutement des profils cachés, sans minimum de salaire.

  • Le 2 décembre 2023, lors de la COP28, une vingtaine de pays dont la France ont appelé à tripler la production d’énergie nucléaire d’ici 2050, dans le but de sortir de notre dépendance aux énergies fossiles. Un appel qui a abouti à l’inscription du nucléaire comme solution de décarbonation dans le texte de l’accord final de la COP. En plus de marquer la fin d’un tabou, cette reconnaissance officielle intervient dans un contexte de relance mondiale de l’énergie atomique, alors que l’AIEA prévoit au moins un doublement de la capacité nucléaire installée d’ici 2050.

  • Chaleurs extrêmes, sécheresse, inondations, élévation du niveau de la mer… le réchauffement climatique et chaque année, les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplient à travers le monde et leurs conséquences économiques, sociales et environnementales se font déjà sentir ! Dans les décennies à venir, de nombreuses parties du monde seront devenues inhabitables, poussant les populations à migrer vers des zones plus clémentes.

  • Niryo, la start-up lilloise qui veut rendre la cobotique accessible à tous, annonce une levée de fonds de 10 millions d’euros qui servira à poursuivre son expansion à l’international. Cette nouvelle phase de financement permettra à ce pionnier de la robotique éducative de partir à la conquête de nouveaux marchés industriels.

  • Si l’intelligence artificielle est parfois perçue comme une menace, il ne faut pas oublier ses nombreux bienfaits. En médecine notamment, où l’IA semble promise à un bel avenir, par sa capacité à améliorer considérablement la qualité des diagnostics médicaux. Le système de dépistage rapide des tumeurs cérébrales DeepGlioma, développé à l’Université de Médecine du Michigan, en est un bel exemple. Cette IA serait capable de détecter des mutations génétiques dans les tumeurs cérébrales cancéreuses en moins de 90 secondes !

  • Les Pôles de Compétitivité sont l’un des principaux piliers de la politique nationale d’innovation de la France depuis bientôt 20 ans. Suite à un appel à candidatures pour la phase V des Pôles, deux nouvelles structures viennent d’être labellisées : ENTER, dédié au numérique et Infr@2050, un pôle pour la décarbonation de la filière des travaux publics.

  • La Suède a annoncé sa volonté d’investir massivement dans l’énergie nucléaire, afin de réussir sa transition énergétique et satisfaire l’évolution de la demande en électricité. Une stratégie qui fait écho à la proposition de la France d’appeler au développement du nucléaire lors de la COP28.

  • L'apport de la cobotique au métier du soudeur signifie plus de prises de décision et une meilleure précision dans le travail.

  • Dans un précédent dossier consacré au soudage dans l’industrie, nous avons brossé le portrait d'un secteur en pleine automatisation et à la recherche de nouveaux profils. L'intégration de la robotique collaborative dans leur outil de production constituait une nouvelle donne prometteuse. Dans l'objectif de mieux illustrer cette technologie, Techniques de l'Ingénieur propose de nouvelles expériences relatives à la cobotique.

  • La protection des personnes et des machines est au cœur de secteurs industriels majeurs, dont la métallurgie, la fonderie ou encore le BTP. Si des solutions de protection novatrices apparaissent à travers le monde, elles restent néanmoins souvent méconnues des industriels. Pour remédier à ce problème de visibilité, l’entreprise Lyonnaise OTEGO, leader mondial du textile technique, vient de lancer OTEPLACE, une marketplace dédiée à ces équipements de protection industrielle innovants. Nous avons demandé à Thierry MOSA, président d’OTEGO, de nous en expliquer le fonctionnement.

  • L'État et EDF viennent d’annoncer un accord sur le prix de l'électricité nucléaire, après des mois de négociations tendues. 70 euros le mégawattheure : c’est le prix de vente moyen qui a été dévoilé par Bercy et qui serait plus proche des coûts de production nucléaires d'EDF. Cet accord censé préserver la compétitivité de l'industrie française permettra à toutes les entreprises de moins de dix personnes et de moins de 2 millions d'euros de chiffre d'affaires de bénéficier d’un tarif régulé.

  • Les témoignages des sociétés OSÉ et ARMTOP que nous avons précédemment recueillis ne laissent guère de place au doute : la cobotique est en train de devenir un outil incontournable pour les PME et ETI industrielles, tout particulièrement pour les ateliers de soudage. Pour ce dernier article de notre dossier consacré au soudage cobotisé, nous avons demandé à Martin Duterte, ingénieur chez Universal Robots (UR), de nous expliquer les détails de l’intégration des cobots UR.

  • Dans un autre article, Alexandre Publié, fondateur et dirigeant d’Osé nous racontait comment il misait sur la cobotique et des pratiques RH innovantes pour attirer de nouveaux soudeurs. Il nous a aussi expliqué comment la cobotique lui permettait de soutenir sa croissance, de gagner en productivité et de rivaliser avec les tarifs asiatiques sur les petites séries. Vous trouverez la suite de son témoignage dans le présent article.

  • Plus de 51 000. C’est le nombre d’emplois vacants dans l’industrie au 1er trimestre 2023. Alors que plus de la moitié des entreprises industrielles souffrent de problèmes de recrutement et bien que les causes soient multiples, les entreprises doivent rivaliser d’ingéniosité pour attirer de nouveaux profils qualifiés. La semaine de l’industrie fait partie des événements incontournables pour gagner en visibilité et casser les clichés sur les métiers de l’industrie.

  • Les métiers de l’industrie sont en tension et c’est particulièrement vrai en ce qui concerne le soudage ! Dans ce contexte de pénurie de main-d’œuvre, les entreprises ont tout intérêt à gagner en attractivité si elles veulent maintenir leur croissance et sauver leur production. Recrutement exclusif de personnes en reconversion sans passer par la case CV, découverte des métiers “à l’aveugle”, implication obligatoire dans des projets de développement… Osé (Groupe O) a mis en place des pratiques innovantes, pour réussir à attirer de nouveaux profils et ainsi soutenir ses 40% de croissance annuelle ! Alexandre Publié, fondateur et dirigeant de ce groupe résolument tourné vers l’humain, nous a expliqué la démarche qu’il a mise en place.

  • Bien plus souples que les robots de soudage et très simples d’utilisation, les cobots sont un réel atout pour les PME industrielles. Sécurité renforcée, qualité de soudure exceptionnelle, accompagnement des soudeurs pour les tâches pénibles, gain de productivité… les cobots de soudage n’ont que des avantages ! Michel Fantou, dirigeant de la société ARMTOP, nous donne son avis après un an d’utilisation par ses équipes de la solution CO-BRO® d’Universal Robots, pour le soudage de tôles fines.

  • Des chercheurs du Fraunhofer Institute of Photonic Microsystems ont développé une technique portative permettant d’analyser la composition des textiles en vue de leur recyclage. Basée sur l’utilisation d’un spectromètre ultra-compact relié à un smartphone, cette technologie associe imagerie, spectroscopie et algorithmes d’intelligence artificielle.

  • L’entreprise XtreeE, spécialiste français de l'impression 3D hors site grande échelle, travaille avec le CNRS et l’École des Ponts ParisTech au développement d’un nouveau type de matériau imprimé en 3D et renforcé par des fibres longues. Plus résistant et offrant une grande liberté de forme, ce béton d’un nouveau genre, dont l’industrialisation est prévue pour 2024, sera également plus respectueux de l’environnement. Romain Duballet, fondateur de XtreeE, a répondu à nos questions au sujet de ces travaux.

  • Depuis 2016, le concours des Pollutec Innovation Awards, co-organisé par le PEXE et Pollutec récompense les sociétés innovantes ayant un fort potentiel marché dans les secteurs de l’environnement et de l’énergie. Alors que l'édition lyonnaise du salon Pollutec 2023 ferme ses portes, nous connaissons désormais les 3 gagnants de cette année : les sociétés PureNat, MTB et GRIMS.

  • Protolabs vient de publier un guide d'ingénierie pour comprendre ce que sera le futur de la robotique. Il présente les avancées récentes en termes de matériaux, les dernières innovations matérielles, les procédés de fabrication robotique et propose un panel d’applications robotiques particulièrement varié. Voici une présentation rapide de quelques thématiques abordées dans le document.

  • Un consortium réunissant 16 acteurs de l’énergie, de l’industrie, des équipementiers, et des experts scientifiques vient de lancer la fabrication du démonstrateur Ch0C. Cette chaudière industrielle bas carbone équipée d’un système de captage/liquéfaction du CO2, dont la commercialisation pourrait démarrer en 2025, permettra à l’industrie de réduire drastiquement ses émissions de CO2 directes pour les usages vapeur et eau chaude.

  • Le béton prêt à l’emploi (BPE) est un produit frais dont la durée de vie n’excède pas 2 heures, de la fabrication à la mise en place sur chantier. Pour les fournisseurs de BPE, ce délai est une contrainte très importante qui empêche l’optimisation des tournées et ne favorise pas la livraison de petites quantités aux particuliers. La start-up Moebius propose une solution qui se présente sous la forme d’un accessoire à installer sur n’importe quel camion-toupie. Moebius est issue de la promotion 2023 du programme SEED de Léonard, la plateforme d’innovation du groupe Vinci. Nous avons interrogé son co-fondateur, Victor Leroux.

  • Si les mesures de sobriété mises en place par les entreprises incluent en premier lieu l’électricité et le gaz, elles sont également nombreuses à vouloir réduire leur consommation en eau et en gaz industriels. L’entreprise EFICIA, qui propose une solution de pilotage globale des bâtiments, constate actuellement une hausse des demandes pour le pilotage de l’eau. Nous avons demandé à Alric MARC, son fondateur, de nous en dire plus à ce sujet.

  • La pollution de l’air à l’intérieur des bâtiments est un problème de santé publique et la surveillance de la qualité de l’air intérieur se renforce, notamment dans certains établissements d’accueil collectif. En complément de l’aération des locaux, des solutions de dépollution existent et des innovations apparaissent. Des chercheurs coréens de la Yonsei University ont développé des abat-jour dotés d’un revêtement capable d’éliminer une partie des composés organiques volatils (COV) présents dans l’air.

  • On reproche souvent leur intermittence aux sources d’énergie renouvelable. Si ce fait mérite d’être nuancé, le stockage de l’énergie, sous toutes ses formes, est néanmoins devenu un enjeu majeur de la transition énergétique et les efforts se multiplient pour trouver des solutions de stockage pérennes. Une équipe de chercheurs du MIT propose une solution innovante pour le stockage de l’électricité, utilisant des matériaux abondants et peu coûteux comme le ciment et le noir de carbone. À terme, cela permettrait de stocker directement de l’électricité dans la structure des bâtiments.

  • Le recyclage chimique des plastiques, et notamment du PET, se développe, poussé par le durcissement de la réglementation. Ces dernières années, un nombre croissant de méthodes de recyclage chimique ont été testées dans les laboratoires et certaines sont même en voie d’industrialisation. Une équipe américaine de chercheurs propose une nouvelle méthode, basée sur l’électro-organocatalyse.

  • Avez-vous entendu parler des lentilles de contact connectées ? Ces lentilles d’un nouveau genre serviront bientôt aussi bien à l’affichage d’informations en réalité augmentée qu’à l’enregistrement et à la transmission de données. Toutefois, l’alimentation électrique de ces petits dispositifs reste un défi ! Des chercheurs de la Nanyang Technological University (NTU) de Singapour ont développé un nouveau type de batterie souple capable de se recharger avec le sel de nos larmes.

  • La raréfaction de l’eau douce et l’accroissement de la population mondiale provoquent un déséquilibre entre la demande en eau et la quantité disponible. Pour y faire face, de nombreux pays, notamment du Golfe, se tournent vers le dessalement de l’eau de mer, bien que les procédés actuels soient coûteux et énergivores. Des chercheurs du Beckman Institute for Advanced Science and Technology (US) travaillent sur une technique de dessalement par électrodialyse qui permettrait d’économiser 90% d’énergie. Les travaux en cours laissent espérer de grandes avancées dans les années à venir.

  • En France, la tranche des 50-65 ans représente 25% de la population active. Pour les entreprises, la question stratégique du transfert de connaissances entre générations est plus que jamais d’actualité ! Mais il y a deux types de connaissances : les connaissances explicites, exploitables par les moteurs de recherche, et les connaissances tacites qui tiennent compte du raisonnement des experts. Cette dernière discipline est la spécialité de Meetsys, une entreprise du groupe Bassetti, dont nous avons interrogé deux experts en gestion des connaissances tacites.

  • Une équipe de chercheurs a découvert une méthode de séparation des terres rares aussi étonnante que novatrice. Ils ont mis au jour un mécanisme impliquant des protéines bactériennes capables de se lier entre elles en présence de certains éléments, une aptitude qui pourrait conduire à des stratégies de tri et de recyclage plus efficaces et plus écologiques. Cette découverte a fait l’objet d’une publication dans la prestigieuse revue Nature.

  • La robotique et la cobotique sont d’une aide précieuse pour faire face au manque de main-d’œuvre qualifiée que subissent les industriels. Ces derniers ont besoin de solutions clés en main, fiables, durables et sur-mesure. La start-up MABIN, âgée d’un an à peine, joue le rôle d’intégrateur et propose des solutions adaptées à toutes les opérations de l'industrie et de la plasturgie. Nous avons interrogé Laurent Gourier, l’ingénieur expérimenté qui est aux commandes de cette société prometteuse.

  • Le 10 mars 2023 était publiée au Journal officiel la loi d’accélération de la production des énergies renouvelables (Loi APER). Cette loi marque aussi la naissance d’une nouvelle filière : la filière agrivoltaïsme française. Pour fêter ses 2 ans d’existence, l’association France Agrivoltaisme vient de publier un guide pour accompagner les porteurs de projets dans le développement d’un agrivoltaïsme raisonné et durable.

  • La gestion des déchets industriels et de chantier est une affaire complexe, qui nécessite de bien identifier les typologies de déchets et de trouver des solutions de traitement spécifiques. Pour que la gestion des déchets ne soit plus un casse-tête, de nouveaux services se développent autour de ces problématiques et de nouveaux acteurs apparaissent. C’est le cas de Waste Marketplace, une startup qui fut l’un des premiers projets accompagnés par le programme intrapreneur de Vinci et qui s’engage, autour d’un contrat unique, à rechercher les meilleures solutions du marché pour chaque type de déchet. Nous avons demandé à son fondateur, Jérôme de Tomasi, de nous expliquer son fonctionnement.

  • De la biomasse lignocellulosique issue de l'agriculture et de la sylviculture convertie en produits biochimiques de grande valeur.

  • L'hydrogène vert, c'est-à-dire bas carbone et renouvelable, devrait jouer un rôle important dans la transition vers la neutralité carbone. Mais quels sont aujourd'hui les acteurs clés de cette filière en Europe ? 

  • La transition vers une économie plus verte et circulaire nécessite des investissements importants. Dans son rapport State of Finance for Nature de 2022, l’ONU estime que leur montant devra tripler d’ici 2030 si nous voulons limiter le changement climatique à moins de 1,5 °C, enrayer la perte de biodiversité et parvenir à la neutralité en matière de dégradation des sols ! Financements publics, fiscalité, investissements privés, finance verte sont autant de leviers d’action à mettre en place et à développer pour atteindre ces objectifs.

  • Le 1er juillet 2023, l’arrêté d’application du diagnostic PEMD entrera en vigueur. Conséquence directe de la loi AGEC, cette évolution de l’actuel Diagnostic Déchets porte sur la gestion des produits, équipements, matériaux et déchets issus de la démolition ou de la rénovation significative de bâtiments. Contrairement à son prédécesseur, le diagnostic PEMD permet surtout de sensibiliser les maîtres d’ouvrage sur tous les modes de valorisation possibles et notamment d’identifier les potentiels de réemploi pour les déchets du bâtiment.

  • Bien qu’elle représente actuellement à peine 3 % de la production d’électricité française, la filière photovoltaïque est amenée à se développer fortement dans les prochaines années, puisque les centrales solaires au sol vont y jouer un rôle important. Néanmoins, leur implantation devra être encadrée pour ne pas impacter négativement la biodiversité et les sols. C’est l’objet du récent guide élaboré par l’Office français de la biodiversité et l’ADEME.

  • Le transport de marchandises et de passagers est-il en passe de prendre de la hauteur ? Depuis une dizaine d'années, on constate une progression des déplacements et livraisons par drone dans certaines régions du monde, comme aux Etats-Unis et en Asie. Ce secteur se développe plus lentement en Europe, où la mise en place d'une règlementation se met en place en priorité. Ensuite de quoi, le transport urbain pour faire sa révolution en trois dimensions !

  • Depuis 10 ans, le marché du drone civil ne cesse de se développer. Malgré cette croissance, les drones sont encore peu visibles dans l’espace aérien, du moins en Europe. Le boom du drone est-il déjà là ? Doit-on s’attendre à un déploiement du drone plus progressif ?

  • Depuis 2020, la filière aéronautique est engagée dans un long processus de décarbonation. De multiples moyens devront être mis en œuvre pour atteindre l’objectif ambitieux de Zéro Émission nette de CO2 en 2050. Si l’utilisation de sources d’énergie alternatives comme les carburants d’aviation durables est la priorité actuelle, sur le long terme, de nombreux autres leviers de décarbonation pourront aussi être actionnés, notamment l’allègement des structures.

  • Depuis 2012 en France et 2019 en Europe, les vols de drones disposent d’un cadre réglementaire fixant les règles d’accès à l’espace aérien. Afin de favoriser un développement des drones civils qui soit à la fois sûr et garant de la vie privée, le 26 janvier 2023 est entré en vigueur une nouvelle réglementation, concernant l’U-Space : c’est-à-dire la gestion numérique du trafic aérien par drone.

  • Pour toutes les grandes villes du monde, le transport urbain constitue un problème environnemental, social et économique. Comment résoudre cet épineux problème, alors qu’en 2050, les deux tiers de la population mondiale vivront en ville et que la moitié de l’espace urbain est déjà consacrée au transport ? Et si le transport par drone était la solution ? C’est ce que propose CAPS, une start-up française.

  • Qu’ils soient amateurs ou professionnels, les pilotes de drones civils sont soumis à des exigences et des règles strictes. Aussi, dès qu’il s’agit de faire voler un drone, l’aspect administratif et réglementaire fait souvent figure de casse-tête. Heureusement, des plateformes spécialisées existent désormais pour aider les exploitants de drone à gérer ces contraintes.

  • Les batteries lithium-ion ont beau être présentes partout, elles présentent de nombreux risques, notamment d’incendie et d’explosion, aussi bien lors de leur stockage, que de leur transport ou leur utilisation. Le groupe allemand WAGNER GmbH, spécialisé dans les systèmes de protection incendie, vient d’être récompensé pour avoir développé une solution anti-incendie dédiée aux entrepôts de stockage des batteries lithium-ion.

  • Les entreprises EconCore et Solarge se sont associées pour produire un panneau solaire ultraléger, capable de réduire de 65% le poids des installations solaires en toiture. Composée d’un cœur nid d’abeille monomatériau en thermoplastique recyclé, cette nouvelle gamme de panneaux serait également plus facile à recycler.

  • À l’instar du modèle chinois, seule la production à grande échelle de cellules et modules photovoltaïques fiables, durables, très bas carbone et à haut rendement permettra à la filière photovoltaïque française de devenir compétitive. En 2025, sortira de terre la première giga-usine entièrement intégrée. Une première pierre à la construction d’une solution industrielle de grande ampleur pour la filière solaire européenne. Nous avons interrogé Pierre-Emmanuel Martin, président et cofondateur de CARBON, la société qui pilote ce projet titanesque.

  • Lors du salon Global Industrie 2023, les dirigeants de ces trois entités phares du monde de la mécanique français ont annoncé la naissance de Mecallians, une bannière commune qui permettra d’accélérer la transformation des industries mécaniques.

  • La start-up deeptech PureNat a développé le premier textile du marché capable de capter et détruire les polluants organiques de l’air. Elle s’appuie sur un tout nouveau matériau biomimétique breveté, 100% durable et intégrable à de nombreux types d’installations fermées. Nous avons demandé à sa cofondatrice, Manon Vaillant, de nous expliquer le fonctionnement de cette technologie novatrice.

  • L'industrie manque de soudeurs et mise sur les solutions cobotiques pour les intégrer à la réindustrialisation.

  • Techniques de l'Ingénieur se penche sur les évolutions en cours dans le monde du soudage. Les secteurs industriels concernés intègrent l'automatisation et connaissent une pénurie de main d'œuvre. Comme observé lors de l'édition 2023 de Global Industrie, la France semble avoir amorcé sa réindustrialisation. Mais comment attirer les 5 000 soudeurs dont les compétences font défaut chaque année à l'industrie ? Elle dispose de nouvelles solutions et de nouvelles pratiques, qui sont de leviers pour se rendre attractive et offre aux soudeurs de monter en compétence.

  • Le salon Global Industrie 2023* vient de se terminer et les technologies de cobotique étaient particulièrement bien représentées cette année. Comme en 2022, vous avez notamment pu découvrir le cobot de soudage F/i cobot développé par Fronius et FTS Welding, un équipement capable de reproduire le mouvement du soudeur et qui place le savoir-faire du soudeur au cœur de la symbiose entre l’homme et la machine ! Découvrons pourquoi le cobot est le compagnon idéal du soudeur 4.0.

  • La fabrication additive par arc-fil ou WAAM est une technologie dérivée du soudage qui fait appel aux équipements standards du soudage à l’arc. Elle est donc théoriquement accessible à toute entreprise disposant d’un robot de soudage industriel ! Voici un rapide tour d’horizon du procédé WAAM.

  • Alors que la réindustrialisation de la France semble amorcée, les métiers de l’industrie sont plus que jamais en tension. Chaque année, ce sont entre 5 000 et 7 000 soudeurs et chaudronniers qui manquent à l’appel en France. Les principaux leviers pour changer cet état de fait sont pourtant connus : formation, robotisation, investissements et attractivité de nos industries.

  • Comme tous les secteurs industriels, le monde du soudage évolue et se prépare à l’arrivée de l’industrie 4.0. Ces nouvelles pratiques semblent être un atout pour attirer de nouveaux collaborateurs ayant la double compétence de soudeur/roboticien.

  • Le 27 février 2023, une sélection de 20 startups industrielles françaises ont été choisies pour intégrer la 3e promotion du Club Tech Factory de France Industrie. Comme chaque année, les neuf familles de startups liées à l’industrie sont représentées.

  • Les PFAS, ces substances fluorées toxiques qualifiées de « polluants éternels », sont présentes partout : aussi bien dans l’eau que dans le sol. De récentes études montrent par ailleurs que les boues de station d’épuration (STEP) utilisées pour la fertilisation agricole sont susceptibles d’en contenir et que les microbes qui aident à décomposer ces boues jouent un rôle crucial dans l’accumulation des PFAS dans les sols.

  • Si la filière de l’éolien flottant arrive à maturité, la France est cependant en retard par rapport à d’autres pays européens. Pour accélérer son développement, la France a demandé à la Commission européenne l’autorisation de soutenir à hauteur de 2,08 milliards d’euros le lauréat de l’appel d’offres pour le premier parc éolien flottant de Bretagne Sud.

  • Si le contexte européen est favorable au déploiement de l’hydrogène, de nombreuses barrières se dressent sur sa route. Dans un rapport paru en novembre 2022, l’inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD) fait un état des lieux du développement de la filière hydrogène française et dresse une liste de recommandations à destination des acteurs publics pour sécuriser son développement.

  • Elyse Energy et Equans France s’associent pour la construction, dans l’hexagone, de deux usines de production de carburant bas carbone. Une entité sera dédiée à la production d’e-biokérosène pour le transport aérien, l’autre permettra d’alimenter l’industrie et le transport maritime en e-méthanol.

  • Gain de volume et de poids, résistance aux hautes températures, aux hautes tensions et aux radiations, applications quantiques…, le diamant synthétique est un matériau de pointe, qui présente des propriétés exceptionnelles et offre un large panel d’applications. Experte dans ce domaine, la start-up française DIAMFAB poursuit son développement.

  • Dans une récente étude, l’Office européen des brevets (OEB) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) font une analyse poussée des tendances mondiales d’innovation dans les filières industrielles de l’hydrogène sur la période 2011-2020. La France apparaît comme le deuxième plus grand innovateur européen en la matière et la recherche française se paie même le luxe d’apparaître en tête du classement mondial des organismes de recherche publics !

  • Le procédé de prétraitement par plasma atmosphérique permet aux industriels de la plasturgie de préparer des surfaces plastiques en se passant de solvants organiques, ce qui le rend plus respectueux de l’environnement. Dans une optique d’économie circulaire, Plasmatreat, le spécialiste du prétraitement plasma s’attaque désormais au traitement de produits constitués de matières plastiques recyclées. Il vient ainsi de démontrer comment ce type de préparation permettait d’obtenir une impression numérique UV de qualité sur des gobelets en PP recyclé, sans utiliser d’agent adhésif.

  • L’application de peintures antifouling sur les coques de navire est une pratique aussi essentielle que controversée. Bien qu’il existe des peintures anti-encrassement plus écologiques et sans cuivre, leur utilisation reste encore marginale et suscite de la méfiance. Des chercheurs de la Chalmers University of Technology ont réalisé une étude comparative afin de prouver leur efficacité et d’aider à lever les doutes.

  • Avec des expéditions en hausse de 53% en 2022, le marché des robots mobiles se porte très bien. D’après une étude d’Interact Analysis, plus de 4 millions de robots mobiles devraient être installés dans le monde d'ici le quatrième trimestre 2027. En effet, bien que ce marché soit déjà bien établi, de nouvelles applications émergent et l’industrie manufacturière semble tirer la croissance vers le haut.

  • Dans le cadre de la loi AGEC, l’ADEME est missionnée chaque année pour actualiser les taux de collecte des bouteilles en plastique de boisson. Le premier rapport annuel d’évaluation des performances de la France en matière de collecte estimait ce taux à 61% pour 2020 et 57% pour 2019. Ces taux ont depuis été revus légèrement à la baisse, suite à une décision de la Commission européenne de préciser les modalités de calcul, en vue d’une harmonisation. Le 2e rapport annuel d’évaluation de l’ADEME tient compte de ces nouvelles règles pour les années 2019, 2020 et 2021. Nous avons demandé à Sylvain Pasquier, l’un des co-auteurs de ce rapport, de nous en dire plus.

  • L’entreprise française Quantum Surgical vient d’être récompensée du prestigieux prix Galien USA 2022 pour sa plate-forme robotisée Epione®, dédiée au traitement curatif et précoce du cancer de l’abdomen et en particulier du foie. Nous avons interrogé Lucien Blondel, CTO de Quantum Surgical, pour qu’il nous en dise plus au sujet d’Epione®.

  • Voilà bientôt 30 ans que Lyon accueille une conférence internationale de référence qui rassemble les différents acteurs impliqués dans la gestion durable de l’eau en ville, avec un focus sur les eaux pluviales. Les professionnels qui souhaitent présenter un sujet pour NOVATECH 2023, sous forme de communication ou de poster, ont jusqu’au 23 décembre pour proposer leur candidature au comité scientifique.

  • L’hydrométallurgie est actuellement une technologie incontournable, absolument nécessaire au recyclage des batteries et donc au développement d’une économie circulaire dans ce domaine. Depuis 2021, le Groupement de Recherche Prométhée propose des webinaires destinés aux personnes qui désirent développer leurs compétences dans ce domaine aussi pointu que novateur. Le 6e webinaire du GDR Prométhée aura lieu le jeudi 8 décembre 2022. Il concernera la description thermodynamique de solutions aqueuses concentrées en ions métalliques et abordera les aspects expérimentaux et numériques.

  • Bio-Sep est une start-up anglaise spécialisée dans la conversion en produits biochimiques de grande valeur, de la biomasse lignocellulosique non alimentaire issue de l'agriculture et de la sylviculture. Elle vient de lancer un projet industriel conjoint avec l’iCAST dans le but de développer la fabrication à grande échelle de substituts biochimiques durables pour les industries composites et la construction.

  • De plus en plus, les fabricants de produits manufacturés sont incités à investir dans des technologies moins énergivores, plus efficaces et décarbonées. Dans un livre blanc, Siemens Financial Services explique pourquoi les initiatives de durabilité dans le secteur manufacturier vont continuer à être importantes, malgré les difficultés rencontrées actuellement par les industriels. Ce livre blanc explique aussi comment les fabricants peuvent en tirer profit sans peser sur leurs finances.

  • Amnovis, une société d’ingénierie et de production par fabrication additive belge, utilise la technologie d’impression 3D DMP pour produire des pièces en titane destinées à des dispositifs médicaux et à des applications industrielles. Elle vient récemment d’opter pour la solution à deux lasers développée par 3D Systems, le DMP Flex 350 Dual, ce qui lui a permis de doubler sa productivité et de réduire ses coûts. Nous avons demandé à Scott Anderson, vice-président et chef de segment chez 3D Systems, de nous en dire plus sur ce nouveau modèle d’imprimante DMP.

  • Chaque année, des millions de tonnes de déchets verts sont collectés en déchetteries, en France comme dans d’autres pays d’Europe. Des chercheurs danois ont calculé qu’en laissant en place les déchets de jardin, le Danemark pourrait stocker 600 000 tonnes de CO2 par an. Si les chiffres de cette étude sont uniquement applicables pour le cas du Danemark, les pratiques à mettre en place sont néanmoins universelles.

  • Le 27 octobre 2022, lors du forum Meet’ingé, le 16e Grand Prix National de l’Ingénierie a été décerné à une équipe du groupe d’ingénierie Ingérop pour le projet « Un quartier bas-carbone, village des Athlètes en 2024 ». Après l’accueil temporaire des jeux, ce quartier conçu comme un démonstrateur de la ville durable à la française intégrera logements, commerces, bureaux, écoles et espaces publics.

  • Alors que l’électrification massive du marché des véhicules particuliers est en train de s’amorcer, de nombreux paramètres sont à prendre en considération pour que celle-ci soit un succès. En effet, miser sur une électrification du parc ne suffira pas pour répondre aux enjeux de demain. Encore faut-il que ce déploiement soit bénéfique au climat, à l’environnement, que les véhicules soient financièrement accessibles et que cette transition s’inscrive dans un écosystème plus global de transition de la mobilité. L’ADEME vient de publier un avis concernant ces sujets.

  • Selon l’organisation professionnelle EVOLIS, la croissance se maintiendra en 2022 pour ses industriels adhérents, même si elle s’annonce moins vigoureuse qu’en 2021. Si le niveau élevé des prix des matières premières, les problèmes d’approvisionnement et les difficultés de recrutement contraignent l’offre, la demande est toujours au rendez-vous et l’activité restera dynamique jusqu’à la fin de l’année.

  • La filière viande est régulièrement pointée du doigt pour son empreinte carbone élevée. Néanmoins, des solutions existent pour réduire cet impact et la nutrition animale est un levier de première importance. Concernant l’alimentation des volailles, l’une de ces solutions consiste à utiliser des acides aminés produits par fermentation, en remplacement du soja. En réalisant une ACV complète des acides aminés selon l’origine de production, l’entreprise METabolic EXplorer (METEX) a prouvé que la production française d’acides aminés a un impact carbone 5 fois plus faible que la production chinoise !

  • Suite aux déclarations d’Elisabeth Borne et face à la crise environnementale actuelle, les questions de sobriété énergétique sont plus que jamais à l’ordre du jour. Alors qu’on attend la parution imminente de plusieurs décrets, des efforts de réduction de leur consommation seront demandés à l’ensemble des secteurs. L’immobilier en fait partie. La start-up Square Sense dispose d’une solution pour rapidement réduire d’au moins 15% la consommation des bâtiments. Nous avons interviewé Antoine Ziliani, son co-fondateur.

  • Le 13 septembre 2022, les présidents des CCI de France ont adopté un nouveau “plan stratégique du réseau des CCI”. Votée à l’unanimité, cette feuille de route est présentée comme la colonne vertébrale de l’action des CCI pour les cinq prochaines années.

  • Les PFAS sont une famille de molécules qui entrent dans la composition d’un grand nombre de produits : textiles, peintures, emballages alimentaires, cosmétiques, etc. Malheureusement, ces molécules polluantes et dont les risques pour la santé sont de plus en plus documentés ne sont pas éliminées par les méthodes de traitement de l’eau conventionnelles. Pour y remédier, des chimistes américains ont mis au point une méthode de décomposition simple fonctionnant sur une douzaine de ces composés.

  • Le 23 juin 2022, le gouvernement annonçait la mise en place du plan de sobriété énergétique, dont l’objectif immédiat est de réduire de 10 % la consommation d’énergie du pays. Le secteur public et les entreprises sont en première ligne et l’État mise avant tout sur la concertation et le dialogue avec l’ensemble des acteurs. En attendant la publication des premiers résultats des différents groupes de travail, l’ADEME propose des pistes pour aider les entreprises à entamer une démarche à moyen terme.

  • Dans le cadre de la transition énergétique, les terres rares sont devenues une ressource stratégique. Quels sont les enjeux, les acteurs et les dynamiques de ce marché en pleine expansion ?   

  • Une équipe internationale de chercheurs a conçu un démonstrateur industriel permettant de produire du carburant liquide à partir d’énergie solaire, d’eau et de CO2. Grâce à cette « tour solaire » composée d’un réacteur de 50 kW, ils sont les premiers à démontrer la faisabilité du processus thermochimique à l’échelle préindustrielle.

  • La production industrielle de carburant à partir des rayons du soleil, d’eau et de CO2 sera bientôt une réalité. Néanmoins, pour présenter un réel intérêt environnemental, la production de carburant solaire doit avoir un impact limité sur l’occupation des sols. Pour résoudre ce problème, une équipe de chercheurs de Cambridge a développé des dispositifs photoélectrochimiques (PEC) flottants.

  • Partout sur la planète, les récifs coralliens sont en déclin. Pourtant, ce sont des éléments essentiels aux écosystèmes marins, car ils abritent 25 % de la vie marine ! Des chercheurs israéliens travaillent au développement d’une méthodologie basée sur les technologies 3D pour la restauration de récifs à grande échelle.

  • Le développement de peaux électroniques artificielles, composées de capteurs souples, nécessite l’utilisation de matériaux fins, légers, résistants et flexibles. Les techniques de fabrication les plus récentes en microélectronique permettent désormais de répondre à ces exigences. Une équipe de chercheurs du MIT a conçu des capteurs en nitrure de gallium sans fil et sans batterie, capables d’analyser aussi bien les battements cardiaques, la sueur, que l’exposition aux UV.

  • Dans une conférence de presse récente, le CEA a présenté ses résultats concernant une technologie de pointe capable de faire progresser la biologie, de révolutionner la recherche pharmaceutique et la médecine : les organoïdes sur puce ou OoCs. En collaboration avec ses partenaires cliniciens et grâce à son expertise biologique et technologique, le CEA est en ordre de bataille pour accompagner la filière française des OoCs.

  • La modélisation des informations du bâtiment (BIM) est un concept qui englobe l’ensemble du cycle de vie d’un ouvrage, de sa conception à sa fin de vie. La norme internationale ISO 22057 vient désormais encadrer l’utilisation dans le BIM des données environnementales des matériaux de construction (DEP). Ceci ouvre la voie vers la comparaison des matériaux directement dans la maquette BIM, ce qui facilitera la sélection de matériaux durables.

  • Depuis 2010, la Commission européenne récompense chaque année une grande ville Européenne faisant preuve d’engagements forts en matière de transition sociale et environnementale. En 2022, c’est la ville de Grenoble qui remporte le titre de Capitale Verte de l’Union européenne. Une mise en avant bien méritée qui place Grenoble dans les exemples à suivre. Afin d’en savoir plus, nous avons interrogé Guillaume Thieriot, le directeur de l’Agence Grenoble Capitale Verte Européenne 2022.

  • Comment mettre en place la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) en tenant compte de la criticité des ressources ?

  • Quels moyens la France met en œuvre pour atteindre la neutralité carbone en 2050 ? Une étude inédite, réalisée entre janvier et avril 2022, par l’Institut National de l’Économie Circulaire (INEC) et Capgemini Invent, marque d’innovation digitale, de design et de transformation du groupe, s'interroge sur la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), et la criticité des ressources pour parvenir aux objectifs prévus. Une fois les enjeux et le contexte posés, elle propose une approche intégrée de la transition bas carbone circulaire.

  • D’après le rapport INEC/Capgemini « SNBC sous contrainte de ressources », une transition bas carbone intégrant une politique de circularité forte permettrait de limiter l’accroissement de la criticité des ressources. L’étude révèle aussi que, dans le cas contraire, la criticité sur les métaux et minéraux pourrait être multipliée par 16 d’ici 2050. Comment mettre l’économie circulaire au centre de la décarbonation ? Voici un résumé des 5 pistes proposées par l’étude.

  • La récente étude INEC/Capgemini « SNBC sous-contrainte de ressources » alarme sur le fait que la Stratégie Nationale Bas Carbone ne prend pas assez en compte la criticité des ressources. Dans ce 3e article de notre dossier consacré à cette étude riche en enseignements, nous abordons les contraintes de ressources qui pèsent sur l’un des piliers de la transition bas carbone et circulaire : l’électrification.

  • Une récente étude réalisée par l’INEC et Capgemini Invent, alarme sur l’urgence de prendre en compte la criticité des ressources dans notre stratégie bas carbone. L’étude propose une méthodologie inédite qui permet aux différentes filières de s’approprier ces questions. Nous avons interrogé Alain Chardon, en charge de l’étude et de son volet méthodologique. Il nous a expliqué le fonctionnement de cette méthode innovante d’évaluation de la criticité, ainsi que ses limites.

  • La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), qui doit permettre à la France d’atteindre la neutralité carbone en 2050, ne prend pas suffisamment en compte les contraintes de ressources qui pèsent sur sa mise en œuvre. Cette situation est révélée dans une étude inédite réalisée par l’Institut National de l’Économie Circulaire (INEC) et Capgemini Invent. Au-delà du simple état des lieux, le rapport propose une méthodologie de quantification de la criticité ainsi que des solutions en accord avec les principes de l’économie circulaire. Pour mieux comprendre les enjeux de cette vaste étude, nous avons interrogé Emmanuelle Ledoux, directrice générale de l’INEC.

  • Bien qu’il soit biosourcé et recyclable, le papier présente l’inconvénient de ne pas être étanche. Pour être utilisé en tant que matériau d’emballage, il est ainsi revêtu de plastique et d’autres matériaux, ce qui lui confère des fonctions barrière, mais réduit aussi sa recyclabilité. Des chercheurs japonais proposent une solution d’enduction du papier, sans plastique, à base de silice et de nanoparticules de TiO2.

  • Une batterie structurelle est un multimatériau capable d’assurer des propriétés structurelles tout en stockant de l’énergie électrochimique. Une équipe de chercheurs vient de présenter un nouveau type de batterie structurelle dont les performances sont 10 fois supérieures, aussi bien en termes de stockage d’énergie électrique que de rigidité ou de résistance mécanique.

  • Jusqu’à présent, on estimait que l’ozone formé par les émissions de polluants issus des activités humaines jouait un rôle mineur dans le réchauffement global. Une étude réalisée par une équipe internationale de chercheurs démontre au contraire que l’ozone troposphérique joue un rôle central dans le réchauffement de l'océan Austral.

  • Selon une étude conduite par des chercheurs britanniques, les terres agricoles européennes constitueraient le plus grand réservoir mondial de microplastiques. La cause de ce constat alarmant viendrait de l’épandage des boues issues des stations d’épuration, une pratique largement répandue en Europe et notamment en France.

  • Des chercheurs de l’ETH Zurich ont développé un processus de dépolymérisation des polyméthacrylates obtenus par la méthode RAFT, qui permet de récupérer plus de 90% des éléments constitutifs, sans ajout de catalyseur. Ce procédé a aussi l’avantage de nécessiter une température de dépolymérisation plus basse que dans le cas du PMMA classique.

  • La fabrication additive s'étend petit à petit à de nouveaux secteurs industriels. La SNCF, Centrale Nantes ainsi que deux entreprises françaises ont acté le lancement du projet collaboratif ADDITIVE4RAIL. Soutenu par les pouvoirs publics, ce programme de quatre ans vise à accélérer la mise en œuvre industrielle des procédés de fabrication additive pour la maintenance des trains et amorcer la création d’une nouvelle filière.

  • Alternative aux résines époxy, polyesters ou polyuréthane, le p-DCPD est un matériau léger aux qualités exceptionnelles, qui satisfait aux exigences les plus extrêmes. Il avait néanmoins l’inconvénient de dégager une forte odeur caractéristique, incompatible avec un usage en intérieur. Pour répondre aux besoins de l’industrie automobile, l’entreprise DEMETA et son client H+S (Allemagne) ont mis au point un procédé de production de pièces p-DCPD sans odeur. Pour en savoir plus, nous avons interviewé Ralph HEDEL, directeur commercial de DEMETA.

  • Bien que 300 kt de PMMA soient produits chaque année en Europe, notre capacité de recyclage ne dépassait pas 7kt/an en 2018. L’utilisation massive de ce matériau pour la fabrication d’écrans LCD et plus récemment de barrières COVID met en avant la nécessité de relocaliser le recyclage du PMMA sur le sol européen. C’est l’objectif de MMAtwo, un projet européen qui donnera lieu à un déploiement industriel en 2023. Nous avons interviewé Robin Ronceray, Ingénieur Études Techniques et R&D chez ECOLOGIC, l’un des 16 partenaires du projet.

  • L’année dernière, nous vous présentions un rapport de POLYVIA concernant l’état des lieux des initiatives industrielles en matière de recyclage chimique des plastiques pour l’année 2020. Selon le nouveau rapport paru récemment, si la filière mondiale du recyclage chimique est toujours en phase de test, le potentiel d’investissement est fort, en particulier en Europe.

  • La résilience d’une forêt est sa capacité de récupération après un incendie, une période de sécheresse ou d’autres types de perturbations. D’après une analyse statistique avancée de données satellitaires, la résilience de la forêt Amazonienne serait en diminution depuis le début des années 2000. Une preuve de plus de sa vulnérabilité.

  • Les polyesters et les polycarbonates sont deux catégories de plastiques de consommation courante. Si ces plastiques sont habituellement recyclés par broyage, de nouvelles méthodes de régénération par voie chimique sont en train d’apparaître. Des chercheurs ont développé une méthode de recyclage chimique de ces déchets qui fonctionne à température ambiante.

  • Les 18 et 19 mai 2022, le campus de Douai IMT Nord Europe accueillera le premier congrès multisectoriel dédié aux aspects environnementaux de la plasturgie. Les participants pourront assister à des conférences, expositions, à une table ronde et échanger avec des acteurs clés européens autour des problématiques de développement durable comme le recyclage ou l’écoconception.

  • API’UP, une entreprise solidaire française dont le slogan est « du déchet au design », conçoit et fabrique des mobiliers neufs à partir de matières récupérées comme le bois, le cuir ou les textiles synthétiques. Nous avons interviewé Valérie Fernani, la directrice de cette entreprise solidaire résolument tournée vers l’économie circulaire.

  • L’industrie cimentière représente 1/8e des émissions de gaz à effet de serre de l’industrie française. Heureusement, les leviers de décarbonation sont nombreux. Différents scénarii sont présentés dans le Plan de Transition Sectoriel de l’industrie cimentière, une étude conséquente réalisée par l’ADEME en collaboration avec les acteurs de la filière. Nous avons interviewé Elliot MARI de l’ADEME, l’un des co-auteurs de cette étude.

  • L'essort de la mobilité électrique rend plus que jamais nécessaire le développement de techniques de recyclage des batteries lithium-ion qui soient économiques et peu impactantes pour l’environnement. Une équipe de chercheurs suédois de la Chalmers University of Technoloy a mis au point un processus de recyclage optimisé à destination de l’industrie. Cette méthode permettrait un recyclage en à peine 30 minutes.

  • En raison de leurs propriétés électroniques exceptionnelles, les terres rares sont des éléments chimiques essentiels aux applications électroniques, magnétiques et optiques. La séparation de ces éléments aux caractéristiques proches est néanmoins complexe et reste problématique. Une équipe de scientifiques américains travaillant sous la bannière du Critical Materials Institute (Département de l’Énergie des États-Unis) étudie une méthode économique pour la séparation des terres rares à la demande, à partir de solvants plus sélectifs.

  • Une équipe de chercheurs de l’université suédoise Chalmers a démontré une corrélation entre la présence d’enzymes capables de dégrader les plastiques et le niveau de pollution des océans. Ils ont ainsi identifié 30 000 enzymes homologues capables de dégrader 10 types de plastiques. Les chercheurs espèrent que les résultats obtenus permettront de faire émerger de nouvelles enzymes exploitables dans de futurs procédés de recyclage.

  • Une équipe de chercheurs du Department of Biological and Chemical Engineering de l’université danoise Aarhus a développé une technologie de séparation des déchets plastiques par imagerie hyperspectrale. Elle permet de différencier la grande majorité des plastiques utilisés par le grand public.

  • La réduction des émissions de méthane, 2e gaz à effet de serre après le CO2, fait partie des objectifs fixés par la COP26. Une équipe de chercheurs du MIT a développé une méthode de conversion du méthane en CO2 à base de zéolite, ce qui permettrait de réduire son effet à court terme.

  • À mi-chemin entre la biologie et la technique, le biomimétisme est une démarche consistant à s’inspirer des stratégies d’adaptation du vivant pour trouver des solutions innovantes à des problèmes environnementaux, sociaux ou d’ingénierie. Pluridisciplinaire par nature, ce terme englobe tellement de concepts qu’il devient nécessaire de cadrer une démarche d’alignement sémantique. C’est l’objet d’une récente étude qualitative réalisée par le cabinet MYCECO, le CEEBIOS et VERTIGOLAB.

  • L’ADEME et l’ARCEP viennent de publier une étude concernant l’évaluation de l’impact environnemental du numérique. Celle-ci confirme notamment l’impact prépondérant de la fabrication de nos équipements et l’importance d’allonger leur durée de vie. La consommation d’électricité liée à l’utilisation des équipements est en revanche la 2e source d’impacts.

  • Les polyuréthanes (PU) sont des polymères très répandus, aussi bien utilisés pour fabriquer des mousses flexibles que des matériaux rigides, des colles ou des élastomères thermoplastiques. Une équipe de chercheurs de l’Institut Fraunhofer pour la recherche appliquée sur les polymères (IAP), en Allemagne, est en train de développer une nouvelle méthode de synthèse du PU sans isocyanates, des composés hautement réactifs, mais hautement toxiques.

  • Actuellement, 20% de la pêche mondiale est détournée de l’alimentation humaine pour produire des farines et huiles de poisson (on parle alors de pêche minotière) destinées essentiellement à l’alimentation piscicole. Pour que cesse cette aberration, il est urgent de trouver d’autres sources d’alimentation animale locales, durables et qui ne seraient pas issues de la pêche.

  • En tant que semi-conducteur « ultime », le diamant est le matériau tout indiqué pour concevoir les futurs composants d’électronique haute puissance. Nous avons interviewé Gauthier CHICOT, fondateur de DIAMFAB, société experte dans la croissance de couches épitaxiées de diamant et spécialisée dans la fabrication de wafers à haute valeur ajoutée.

  • Depuis des décennies, l’Union européenne fait face à un important déficit en protéines pour nourrir les animaux d’élevage. Pour rétablir notre souveraineté alimentaire et réduire notre dépendance aux ingrédients importés, comme le soja, il est donc urgent de trouver des sources de protéines alternatives. Le projet européen SYLFEED a proposé de transformer les coproduits de l’industrie du bois en protéines pour l’alimentation des poissons. Retour sur une initiative prometteuse.

  • Environ 181,5 milliards de tonnes de biomasse lignocellulosique sont produites chaque année par la biosphère. Un groupe de recherche international étudie les possibilités offertes par l’utilisation de déchets de biomasse végétale pour la création de matériaux renouvelables pour des applications optiques.

  • En 2018, 310 000 tonnes d’emballages souples en plastique ont été mises sur le marché. Si une partie de ces emballages omniprésents dans notre quotidien est déjà recyclée, l’extension des consignes de tri nécessite de disposer de moyens efficaces pour évaluer la recyclabilité de ces emballages particuliers. Le 23 septembre 2021, le Centre Technique Industriel de la Plasturgie et des Composites (IPC) a inauguré une ligne pilote permettant aux industriels d’évaluer la recyclabilité de leurs emballages plastiques souples. Jaime Rodrigues et Gilles Dennler d’IPC répondent à nos questions à ce sujet.

  • Le projet SeRaMCo, achevé en 2020, a permis de démontrer qu’il était techniquement et économiquement possible de produire des préfabriqués en béton à partir de déchets de construction et de démolition recyclés, de créer un marché européen de niche et de générer des emplois. André Lecomte et Romain Trauchessec, de l’équipe Matériaux pour le Génie civil à l’Institut Jean Lamour, ont participé à ce projet et accepté de répondre à nos questions.

  • Article du magazine d'actualité
    Trois alternatives durables au béton

    À l’échelle mondiale, le secteur du bâtiment et de la construction est l’un des principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines. Cette empreinte carbone est en partie associée à la fabrication du béton. Voici trois alternatives présentant un impact environnemental plus faible que le béton traditionnel.

  • L’enseigne Décathlon et le plasturgiste français Demgy ont développé une chaussure de football entièrement recyclable. Fabriquée par un mélange de fibres polyester et de thermoplastique, à partir d’anciennes chaussures broyées, la chaussure Traxium Compressor suscite beaucoup d’espoirs et envoie un signal fort à la filière Sports et Loisirs.

  • Parce qu’elles permettent de concevoir des panneaux photovoltaïques flexibles, semi-transparents et économiques, les cellules solaires organiques intéressent le monde de la recherche depuis une dizaine d’années. Malheureusement, leur commercialisation est freinée par leur mauvais rendement en conditions réelles d’utilisation. Une équipe internationale de chercheurs menée par l'Université de Cambridge a identifié l’un des mécanismes responsables.

  • Article du magazine d'actualité
    La filière plasturgie recrute à tour de bras

    18 000, c’est le nombre de recrutements prévus au sein de la filière plasturgie et composites dans les 12 mois qui viennent, tous postes et tous niveaux confondus. Face à ces prévisions encourageantes, les plasturgistes s’organisent pour proposer des formations à la hauteur des enjeux d’économie circulaire. Nous avons interrogé Pierre-Jean LEDUC, l’actuel président de Polyvia Formation, la branche formation du nouveau syndicat professionnel national de la plasturgie et des composites.

  • Des chercheurs du RMIT mixent impression 3D et sciences chimiques pour produire un nouveau type de catalyseur. En plus d’être très polyvalent, ce type de catalyseur serait aussi rentable à fabriquer et simple à passer à échelle industrielle. Serait-ce une piste de progrès intéressante pour le développement d’avions hypersoniques ?

  • En prouvant qu’il est possible de transformer de la soie en une protéine utilisée en technologie biomédicale, une équipe de chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a voulu démontrer le potentiel des polymères à séquence définie, comme réponse aux enjeux d’économie circulaire. Ils s’inspirent de la nature, et en particulier des protéines, pour proposer une nouvelle approche autour du recyclage des plastiques.

  • Administration ciblée de médicaments, piégeage de particules toxiques, de virus, de bactéries... sont autant d’applications potentielles de l’encapsulation, une thématique de premier plan pour l’industrie pharmaceutique, l’agroalimentaire ou encore dans le domaine des cosmétiques. Une équipe internationale de chercheurs a développé une stratégie de piégeage de virus en utilisant la méthode de l’origami d’ADN.

  • Pour les entreprises, qu’elles soient industrielles ou non, améliorer la communication entre collègues et éviter les conflits sont des enjeux et des défis quotidiens. Pour relever ces défis, un nombre croissant d’entreprises font appel à des professionnels. L’une de ces professionnelles, Julie FAU, a accepté de répondre à nos questions au sujet de cette thématique passionnante.

  • Cela fait des millénaires que nous utilisons les microbes pour produire des aliments comme la bière ou le fromage. En revanche, produire des protéines comestibles pour les humains à partir du CO2 de l’air et l’énergie solaire est un concept récent. Une équipe internationale de chercheurs a prouvé qu’une telle méthode de production d’aliments microbiens est plus performante que la culture de plantes, en termes de rendement calorique et protéique, mais également en ce qui concerne l’occupation du sol.

  • Développer des ciments plus résistants permet en théorie de réduire les volumes de béton nécessaires à la fabrication de structures. L’incorporation de nanomatériaux comme les nanotubes de carbone est une piste qui suscite actuellement l’attention du monde de la recherche, car cette solution permettrait de réduire l’empreinte carbone du bâtiment. Des chercheurs de la Northwestern University proposent de nouvelles méthodes de caractérisation mécanique pour ces ciments.

  • Le rythme rapide d’innovation technologique et l’obsolescence programmée des appareils électroniques génèrent chaque année un nombre croissant de déchets difficiles à recycler. Une équipe de chercheurs chinoise propose de concevoir de petits appareils électroniques en utilisant des matériaux qui se dissolvent après immersion prolongée dans l’eau, ce qui facilite la séparation des différents composants.

  • Dans le cadre du programme de financement européen Horizon 2020 (CleanSky 2), l’entreprise belge Euro Heat Pipes a développé un nouveau système de dégivrage passif qui exploite la chaleur du moteur. Nous avons interrogé Romain Rioboo, le coordinateur du projet PIPS, afin qu’il nous explique les aboutissements de ce projet, désormais clôturé.

  • Élément clé du marché des batteries électriques rechargeables, le lithium est une ressource en forte demande. Des chercheurs de l’Argonne National Laboratory (Département de l'Energie des Etats-Unis) ont comparé l’impact environnemental du lithium extrait de dépôts salins au Chili à celui provenant de minerais australiens et les différences sont notables.

  • Une équipe de chercheurs de l’Université de Newcastle a développé un modèle mathématique pour suivre les mouvements verticaux d’algues couvertes de particules microplastiques. Ces travaux seraient les premiers à mettre en évidence les processus qui orientent les trajectoires des microplastiques sous la surface des océans.

  • Des chercheurs anglais et français ont développé un matériau de la famille des super réseaux cristallins qui a la particularité d’avoir la plus faible conductivité thermique jamais enregistrée pour un matériau inorganique.

  • En juillet 2018, la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, annonçait le lancement officiel du premier Plan National Pour la Science Ouverte (PNSO). Alors que celui-ci vient tout juste de se terminer, un 2e PNSO a été lancé dans la foulée, avec des objectifs encore plus ambitieux.

  • Si le silicium est le semi-conducteur le plus connu, il n’est ni le seul, ni le plus performant. Le diamant, lorsqu’il est produit de manière artificielle, à échelle industrielle est une solution digne d’intérêt, qui permet notamment d’augmenter l’autonomie des véhicules électriques et de réduire les pertes d’énergie lors du transport longue distance de l’électricité.

  • La jeune start-up Touch Sensity est en train de développer une technologie apportant une vision globale et en temps réel des contraintes mécaniques subies par tout type de matériaux. Cette technologie simple à mettre en oeuvre et qui s’appuie sur l’intelligence artificielle a l’avantage de ne pas nécessiter la pose de centaines de capteurs. Serait-ce une technologie idéale pour la création de jumeaux numériques ? Anna Pugach, présidente et directrice technique de Touch Sensity, a accepté de nous parler de cette technologie prometteuse.

  • Les microplastiques sont aussi bien présents dans le sol que dans les océans, les rivières et les lacs et font dorénavant partie intégrante de notre environnement. L’ampleur de cette pollution demeure pourtant difficile à appréhender en raison de difficultés de détection. Des scientifiques de l’université de Portsmouth proposent une solution économique pour faciliter la détection des microplastiques dans les eaux usées.

  • L’utilisation massive d’engrais phosphatés pour l’agriculture a l’inconvénient d’engendrer une pollution aux phosphates qui facilite la prolifération d’algues indésirables en eau douce. Des chercheurs américains ont développé une membrane appelée PEARL, capable de récupérer les ions phosphate de manière sélective.

  • L’économie circulaire est une thématique centrale fortement poussée par les pouvoirs publics, et l’application à l’industrie de ce nouveau modèle commence à être envisagée à grande échelle.

  • Pourquoi faut-il passer d'un modèle économique linéaire à un modèle circulaire dans l'industrie ?

  • Dans une récente étude sur l’industrie circulaire, l’Institut National de l’Économie Circulaire (INEC) et le cabinet OPEO ont classé les freins rencontrés par les industriels qui souhaitent pivoter vers l’économie circulaire, en cinq catégories. Voici quelques pistes permettant aux industriels de lever ces freins et d’accélérer leur transition.

  • Le modèle économique linéaire de nos industries est fragile et sa pérennité est d’ores et déjà remise en cause par l’épuisement des ressources. Pour passer à un modèle d’économie circulaire, l’industrie peut s’appuyer sur six modèles économiques. Voici lesquels.

  • D’après l’OCDE, la population mondiale devrait passer de 7 à 9 milliards d’ici 2050 et l’économie mondiale devrait quadrupler. Devant de tels chiffres, notre modèle industriel linéaire de croissance infinie semble dépassé. L’industrie n’a pas d'autre choix que de basculer vers un modèle d’économie circulaire. Voici pourquoi.

  • L’économie circulaire est une thématique centrale fortement poussée par les pouvoirs publics, et l’application à l’industrie de ce nouveau modèle commence à être envisagée à grande échelle. Selon une étude de l’INEC et d’OPEO, l’industrie circulaire apparaît même comme une opportunité pour la réindustrialisation promue par le Plan de Relance.

  • Pour devenir de réelles solutions de substitution à grande échelle, les sources d’énergie intermittentes comme le solaire et l’éolien doivent être associées à des techniques de stockage d’énergie efficaces, économiquement viables et écologiquement durables. Rencontre avec Alejandro Datas, chercheur à l’Instituto de Energía Solar et coordinateur des projets européens AMADEUS et NATHALIE.

  • Depuis des décennies, une crise sanitaire plus silencieuse que celle du Covid-19 menace notre santé publique : la résistance aux antibiotiques. Une équipe de chercheurs suisses de l'ETH Zurich et de l’EMPA développe une méthode de traitement utilisant des nanoparticules pour traquer et tuer les agents pathogènes.

  • En Europe, il y aurait près de 3 milliards d’euros de stocks dormants pour la maintenance industrielle, sur les étagères de nos usines. Bien souvent, cet immense trésor de pièces détachées inutilisées se transforme en véritable gâchis, faute de la présence d’un marché structuré et d’outils de gestion adaptés.

  • Une entreprise française du nom de Xcrusher propose de séparer les fibres de leur matrice polymère, par la circulation de forts courants électriques. Le procédé Xcrusher permet de conserver 90% des propriétés mécaniques des fibres recyclées, ce qui les rend réutilisables par l’industrie.

  • Bien que légers et résistants, les composites à fibre de carbone, ou CFRP, sont des matériaux dont le recyclage est particulièrement problématique. Des chercheurs de l’université de Sydney ont développé une méthode de séparation par pyrolyse permettant de conserver 90 % des propriétés mécaniques des fibres.

  • Des ingénieurs de l’Université Rutgers du New Jersey s’inspirent de la peau des céphalopodes pour créer un matériau imprimable en 3D et capable de changer de forme lorsqu’il est exposé à la lumière. Robotique molle, écrans flexibles et camouflage militaire sont autant d’applications potentielles.

  • Les technologies permettant de récolter l’énergie environnante sont un enjeu crucial pour le développement d’objets connectés énergétiquement autonomes. Une équipe internationale de chercheurs travaille au développement de générateurs thermomagnétiques. Cette technologie permettrait de transformer efficacement en électricité la chaleur perdue à basse température, même avec des écarts de seulement quelques degrés.

  • Bien que naissante, la voie du recyclage chimique s’avère indispensable pour répondre aux objectifs de recyclage fixés par les nouvelles réglementations. Des chercheurs japonais développent de nouveaux catalyseurs permettant la valorisation basse température de polyoléfines en lubrifiants et combustibles liquides.

  • Souvent présenté comme le carburant du futur, l’hydrogène vert est un gaz produit à partir d’énergies renouvelables. Mais pour être exploitable par des piles à combustible, l’hydrogène doit avoir un degré de pureté élevé, ce qui nécessite de passer par des étapes de purification. Une équipe de chercheurs japonais a développé un nouveau type de membrane hydrophobe permettant une purification efficace de l’hydrogène.

  • Bien que prometteuses, les technologies de production d’électricité basées sur l’énergie solaire ont de nombreux inconvénients. Un consortium d’entreprises européennes est en train d’explorer une voie alternative et complémentaire : développer des peintures capables de convertir directement la chaleur en électricité. Natacha Duée, chef de projets R&D chez RESCOLL, a accepté de répondre à nos questions au sujet du projet THERMOPRINT.

  • Le récent domaine de recherche sur les métamatériaux ne cesse de montrer son potentiel, notamment grâce aux possibilités offertes par l’impression 3D. Des chercheurs de l’École Polytechnique Fedérale de Lausanne (EPFL) ont développé un métamatériau mécanique à mémoire stable composé d’éléments en silicone et contrôlable par champ magnétique.

  • Maillon indispensable de l’économie circulaire, l’industrie européenne du recyclage est en pleine mutation. Alors que la filière naissante du recyclage chimique suscite un intérêt de plus en plus grand, POLYVIA, l’union des transformateurs de polymères, a répertorié pas moins de 84 initiatives industrielles dans ce domaine en 2020 à travers le globe.

  • La récupération des métaux précieux des déchets industriels est d’une importance considérable, aussi bien pour atténuer les déséquilibres entre l’offre et la demande que pour des raisons environnementales. Des chercheurs de l’université japonaise de Kanazawa proposent une méthode permettant d’extraire les ions palladium et argent des effluents liquides acides.

  • Des ingénieurs du MIT et de l’Imperial College de Londres développent des matériaux vivants par culture symbiotique de levures et de bactéries. En “programmant” les levures pour détecter des polluants ou réagir à la lumière, il sera bientôt possible de créer de nouveaux matériaux intelligents ainsi que des capteurs.

  • Les 7 dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, confirmant une indiscutable tendance au réchauffement climatique. Comme en 2016, la température moyenne à la surface du globe atteint des sommets en 2020, d’après les données du Goddard Institute for Space Studies (GISS) de la NASA.

  • La technologie des réservoirs composites thermoplastiques est née il y a 20 ans, au sein d’un centre de R&D belge : COVESS. Convaincus de l’avenir de cette technologie, trois jeunes entrepreneurs français se sont lancé un défi : industrialiser et commercialiser dans toute l’Europe des réservoirs d’un nouveau genre à partir de celle-ci.

  • Les boîtes quantiques de type pérovskite à base d’halogénure de plomb (LHP QD) font partie des matériaux d’avenir pour les applications optoélectroniques. Néanmoins, le contrôle des différents paramètres qui entrent en jeu dans leur synthèse demeure un défi. Une équipe américaine de chercheurs a développé une méthode de production ultrarapide et autonome, utilisant une IA : le chimiste artificiel.

  • La fabrication additive a été désignée par la Communauté européenne comme une des Technologies Clés Génériques. Quels sont les grands principes de cette technologie et les applications existantes et futures ?

  • Chaque année, l’incinération des déchets solides produit des millions de tonnes de cendres. Rarement valorisés, ces déchets contiennent pourtant une grande quantité de métaux. Des chercheurs suédois de l’Université de Technologie Chalmers proposent une méthode permettant d’extraire 70% du zinc présent dans ces résidus.

  • Les ultrasons de la gamme de fréquences 10kHz-3MHz sont utilisés depuis des décennies pour la synthèse de matériaux par sonochimie, grâce au phénomène de cavitation. Une équipe de chercheurs du RMIT repousse les limites en utilisant des ondes à haute fréquence pour l’administration ciblée de médicaments et la synthèse de matériaux intelligents.

  • Il y a 150 ans, Lord Kelvin proposait une description macroscopique de la condensation capillaire, un phénomène fondamental qui gouverne de nombreuses propriétés comme l’adhérence, le frottement, la lubrification et rend possible la construction de châteaux de sable. Une équipe de chercheurs de l’Université de Manchester apporte enfin des explications sur le fonctionnement de la capillarité à échelle microscopique.

  • Si l’année 2020 a été synonyme d’incertitude pour les entreprises françaises, elle a également permis de démontrer leur capacité d’innovation. Face à la baisse d’activité, certaines d’entre elles ont mis leurs moyens techniques et humains au service de la lutte contre le Covid-19. Tesseract Solutions et sa lampe de désinfection par UV-C en sont l’exemple type.

  • Utilisé pour la fabrication d’engrais, d’explosifs ou de polymères, l’ammoniac est l’un des composés chimiques les plus produits au monde. Des chercheurs de l’Université de l’Illinois Chicago (UIC) proposent une méthode de production de NH3 émettant moins de gaz à effet de serre que les procédés conventionnels.

  • Très utilisées dans l’industrie cosmétique, le textile et l’agroalimentaire, les nanoparticules d’argent sont réputées pour leurs propriétés antibactériennes. Bien que mal compris, les effets environnementaux de ces agents biocides sont néanmoins une réalité. Une équipe de chercheurs helvético-américaine vient de démontrer l’existence de perturbations métaboliques induites par ces nanoparticules d’argent sur le phytoplancton.

  • Malgré son rôle physiologique essentiel, à forte dose le cuivre est un métal toxique pour l’être humain. Des chercheurs américains du Berkeley Lab ont développé un nouveau matériau cristallin pour la capture sélective par adsorption des ions cuivre dans les eaux polluées.

  • Des chercheurs du MIT développent des métamatériaux d’un nouveau genre, par assemblage de motifs 2D. Ces structures aux propriétés mécaniques surprenantes permettraient de concevoir des matériaux ultralégers, résistants et déformables.

  • Chaque année, plus de 100 millions de tonnes de thermoplastiques multicouches sont produites dans le monde. Si l’utilité des films complexes n’est plus à démontrer, leur recyclage demeure en revanche un véritable casse-tête. Des ingénieurs de l’université du Wisconsin-Madison ont développé une nouvelle méthode de séparation à base de solvant : la méthode STRAP.

  • Avant d’être recyclés, les plastiques sont transformés par broyage mécanique, un procédé qui a tendance à modifier les propriétés de ces matériaux. Des chercheurs de l’université de Californie ont développé une nouvelle méthode de décomposition chimique par catalyse, permettant de valoriser le polyéthylène de manière efficace et économique.

  • Qu’il s’agisse de ponts ou de moteurs d’avion, la fissuration des structures métalliques s’avère souvent catastrophique. Des chercheurs de l’université américaine Johns Hopkins ont développé une méthode permettant de détecter plus tôt la présence de points faibles, en comparaison avec les moyens actuels.

  • Une nouvelle étude vient confirmer que les activités humaines sont responsables de changements physiques, chimiques et biologiques dès à présent visibles par leur empreinte géologique. Depuis 1950 la Terre est en train d’entrer dans une nouvelle époque géologique, la nôtre : l’Anthropocène.

  • Une équipe de chercheurs coréens a développé un textile capable de collecter l’énergie piézoélectrique. Fabriqué par des procédés simples, ce nouveau dispositif serait à la fois flexible, robuste et plus économique que ceux obtenus par les procédés actuels.

  • Des chercheurs américains ont créé un dispositif miniature permettant de détecter en quelques minutes la pollution au plomb dans les couches de sédiments. Une méthode rapide qui permettrait de s’affranchir des tests réalisés en laboratoire.

  • Lorsqu’une voiture à hydrogène n’est pas en fonctionnement, des problèmes de corrosion surviennent au sein de la pile à combustible, ce qui réduit à la fois ses performances et sa durée de vie. Des chercheurs coréens ont trouvé une solution pour résoudre en partie ce problème.

  • En Europe, 50 % de la chaleur fatale industrielle est générée en dessous de 100°C. Si la valorisation de la chaleur fatale en électricité est possible à partir de 150 °C, aucune solution économiquement rentable n’existe sur les températures plus basses.

  • Des chercheurs de la Texas A&M University (TAMU) utilisent des nanocristaux de cellulose pour répartir uniformément des nanotubes de carbone dans des composites à fibres de carbone. Une méthode plus rapide que les techniques conventionnelles.

  • Les techniques d’imagerie actuellement utilisées pour observer l’intérieur des cellules ont un défaut : elles ne permettent pas une caractérisation précise de la membrane cellulaire. Des chercheurs américains ont développé une nouvelle technique permettant de cartographier les différentes molécules d’une membrane cellulaire.

  • Des travaux de recherche dirigés par l’université américaine de Cornell ont conduit à la mise au point de robots de taille microscopique. Constituées de cellules photovoltaïques au silicium, ces petites machines sont capables de se mouvoir sous l’effet d’impulsions laser.

  • Article de bases documentaires : M1830 (relu et validé)

    Logo doc&quiz ARTICLE INTERACTIF


    Analyse du cycle de vie des procédés de traitement de surface des matériaux

    L’analyse du cycle de vie est considérée comme l’outil de référence en matière d’éco-conception des produits. Apprenez avec cette méthode à mesurer l’impact environnemental des procédés de traitement et revêtement de surface : applications de peinture, projections thermiques, dépôts sous vide.

  • Les technologies d’impression 3D ne cessent de se multiplier. Des chercheurs et ingénieurs de l’université autrichienne TU Graz ont inventé une imprimante 3D qui utilise le LED comme source d’énergie à la place des lasers pour fondre les poudres métalliques.

  • En s’inspirant du fonctionnement du cerveau humain, les réseaux de neurones artificiels permettent aux Intelligences artificielles de réaliser des prouesses, mais ils ont l’inconvénient d’être énergivores. Une équipe de chercheurs de l’Université américaine du Wisconsin développe une alternative plus rapide et économe en énergie : les réseaux neuromorphiques optiques.

  • L’intelligence artificielle a parfois des applications inattendues. Des chercheurs américains ont développé une technologie qui associe de l’intelligence artificielle à un système permettant de réaliser des réactions chimiques de manière automatisée.

  • Contrairement aux thermoplastiques, les polymères thermodurcissables ont la particularité de ne pas pouvoir être refondus, à cause de leur structure chimique particulière. Des chimistes du MIT ont développé une méthode permettant de rendre recyclables les thermodurcissables.

  • Des chercheurs américains de Rice University ont développé une méthode permettant d’imprimer des objets dont la forme peut être manipulée sous l’effet de la température, de l’électricité ou d’un stress mécanique. Les robots souples reconfigurables seraient-ils proches de la réalité ?

  • Les moisissures sont responsables chaque année de problèmes socio-économiques importants. Des chercheurs de l’université de Nottingham ont trouvé le moyen de combattre ce fléau sans utiliser aucun traitement fongicide.

  • Les vitres teintées intelligentes sont une technologie d’avant-garde qui permet à l’utilisateur de contrôler la quantité de lumière ou de chaleur qui passe à travers une vitre. Une équipe de chercheurs a trouvé comment améliorer l’efficacité et la durabilité des vitrages intelligents tout en réduisant leur coût.

  • Des chercheurs ont mis au point une pince acoustique permettant le contrôle de microbulles pour le largage ultra localisé de médicaments. Nous avons interrogé Diego Baresch, physicien à l'Institut de mécanique et d'ingénierie de Bordeaux (I2M, CNRS) et auteur principal de cette nouvelle étude.

  • Les piles à combustible pour la production d’hydrogène ne cessent de s’améliorer. Une équipe internationale de chercheurs a développé un nouveau catalyseur à base de graphène et de nanotubes de carbone, beaucoup plus économique que les catalyseurs traditionnels.

  • Le 30 mai 2020, la société privée SpaceX lançait son premier vol habité dans l’espace, marquant une ère nouvelle pour l’industrie aérospatiale, avec de nouveaux enjeux. Retour durable sur la lune, exploration spatiale, conquête de Mars, la réussite de ces objectifs ambitieux nécessite le développement de nouveaux matériaux, en particulier les textiles pour scaphandres.

  • De par leurs performances exceptionnelles, les matériaux céramiques sont très utilisés dans l’industrie. Les procédés conventionnels de fabrication par frittage ont néanmoins l’inconvénient d’être très longs : pour résoudre ce problème, une équipe de chercheurs de l’université du Maryland (UMD) a développé une méthode permettant de fritter des céramiques en quelques secondes.

  • Des chercheurs américains ont développé une mousse métallique composite pour l’isolation thermique à haute température. Ce matériau a passé avec succès les tests simulant un feu de nappe de combustible, ce qui laisse entrevoir des applications dans le transport de produits dangereux.

  • Grâce au nouveau matériau composite qu’ils ont mis au point, des chercheurs suédois viennent de créer le premier module thermoélectrique étirable. Pour quelle application ? Par exemple transformer la chaleur du corps humain en électricité pour alimenter en énergie les vêtements connectés.

  • L’arrivée de la pandémie de Covid-19 a décuplé les besoins en produits de décontamination : l’eau oxygénée fait partie des solutions potentielles. Une équipe de chercheurs de l’université de San Diego a développé une méthode mobile permettant aux hôpitaux de produire du peroxyde d’hydrogène de manière autonome.

  • Les composants électroniques au silicium n’ont cessé de gagner en performances depuis l’apparition du premier transistor au silicium en 1954. Alors que les limites physiques de la miniaturisation semblent désormais atteintes, concevoir du silicium émettant de la lumière représente le “saint Graal” pour l’industrie du silicium. C’est désormais chose faite, grâce à une équipe de chercheurs de l’Université de Technologie d’Eindhoven.

  • Le solaire et l’éolien ont l’inconvénient de produire de l’électricité de manière intermittente et la question du stockage temporaire occupe les chercheurs du monde entier depuis des dizaines d’années. Une équipe de l’Idaho National Laboratory (INL) a développé un matériau permettant, par électrolyse, de convertir l’excès d’électricité en eau et hydrogène de manière efficace.

  • Manipuler des organismes marins fragiles tels que les méduses, pour les étudier, est une tâche délicate. Des biologistes marins américains ont développé un robot équipé de doigts très souples et capable de réaliser des expériences in situ avant de libérer l’animal intact. En étudiant les gènes de ces organismes, ils viennent de démontrer que ce dispositif provoquait beaucoup moins de stress que les systèmes de pinces traditionnelles.

  • Perturbation de l’aérodynamisme de l’appareil, diminution de la puissance des réacteurs, retards au décollage... Qu’il se forme au sol ou à haute altitude, le givre est l’ennemi juré de l’aviation. En s’inspirant de la nature, des chercheurs de l’université américaine Northwestern ont trouvé une méthode permettant de diminuer de 60 à 80 % la formation de glace sur n’importe quelle surface.

  • Lorsqu’on les observe au microscope, on constate que les métaux et alliages sont constitués de grains. La faible taille de ces grains est généralement synonyme de résistance mécanique, tant qu’elle reste supérieure à une taille critique. Une équipe de chercheurs a démontré que cette limite pouvait être dépassée.

  • Il y a une quinzaine d’années, la microscopie électronique assistée par laser permettait enfin de filmer les mouvements ultrarapides à l’échelle atomique. Néanmoins, le coût d’achat de ces nouveaux équipements s’élève à plusieurs millions de dollars ! Des chercheurs du National Institute of Standards and Technology (NIST) ont développé un moyen de transformer n’importe quel microscope électronique à transmission, pour un coût bien inférieur.

  • Il existe des adhésifs dont les propriétés peuvent être contrôlées par des stimuli externes : on les appelle les colles intelligentes ou Smart Glues. Une équipe de chercheurs de la Michigan Technological University a développé un prototype d’adhésif sous-marin, décollable en quelques secondes sous l’effet de l’électricité.

  • Alors que la plupart des Français sont confinés chez eux, notre capacité à agir de manière collective est plus que jamais mise à l’épreuve. Grâce à Folding@home, un logiciel de simulation de molécules qui fait ses preuves depuis 20 ans, vous pouvez contribuer à la recherche sur le coronavirus. Comment ? En partageant la puissance de calcul de votre ordinateur, sans bouger de chez vous !

  • Quel point commun y a-t-il entre les os, les cartilages, les muscles, les tendons et les parois de nos vaisseaux ? Réponse : tous contiennent du collagène. Une équipe de chercheurs de l’INSERM a développé une méthode permettant d’encourager la production de collagène par nos cellules et de l’utiliser pour concevoir des vaisseaux sanguins artificiels 100% biocompatibles.

  • La microstructure des alliages obtenus par dépôt sous énergie concentrée est majoritairement constituée de gros cristaux allongés. Cette caractéristique a tendance à dégrader les propriétés mécaniques, ce qui limite le champ d’application de ce procédé. Pour résoudre ce problème, des chercheurs de la “RMIT University’s School of Engineering” (Australie) utilisent des ultrasons pendant l’impression.

  • En 2018, des chercheurs de Bristol faisaient léviter des particules de quelques millimètres en utilisant la lévitation acoustique. Aujourd'hui, la recherche en lévitation acoustique continue à faire des progrès. Voici les nouvelles avancées en la matière.

  • Les batteries Li-Ion modernes sont indiscutablement efficaces, mais elles peuvent encore être améliorées. Une équipe de chercheurs de l’université américaine de Rice a démontré qu’il était possible d’améliorer leurs performances de deux ordres de grandeur. Comment ? En leur ajoutant des défauts !

  • Les moteurs moléculaires ont notamment la capacité de produire un travail mécanique à partir d'énergies propres. Une équipe de chercheurs de l'université de Strasbourg fait le point sur les avancées récentes de ce domaine de recherche émergent.

  • Les déchets ultimes issus du traitement en fin de vie des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) contiennent des produits hautement toxiques et polluants dont l’incinération est interdite en Europe. Des chercheurs chinois proposent une méthode pour séparer les composés bromés de la partie organique.

  • Article du magazine d'actualité
    Que retenir de l'édition 2020 du CES ?

    Chaque année et depuis plus de 50 ans, le Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas reste un rendez-vous incontournable et une vitrine technologique. Entre gadgets et réelles innovations technologiques, que retenir de cette édition 2020 ?

  • Une équipe internationale de chercheurs a accompli un exploit : le transfert d’informations entre deux circuits CMOS non connectés physiquement. Il s’agit de la première téléportation quantique observée sur 2 puces au silicium distinctes. Un pas de plus vers l’ordinateur quantique...

  • Quels sont les enjeux de la robotique collaborative ou cobotique ? Dans l'usine du futur, les robots ne doivent pas tant remplacer l'être humain que le soulager des tâches les plus pénibles. 

  • Utiliser une molécule pour stocker de l’énergie suppose de connaître parfaitement ses propriétés. Des chercheurs américains utilisent le Machine Learning pour tenter de prédire quels sont les électrolytes potentiellement intéressants pour améliorer les batteries Li-Ion.

  • Article du magazine d'actualité
    Un nouveau matériau pour la robotique souple

    La robotique molle est un domaine émergent de la robotique qui s’appuie sur l’utilisation de structures déformables et de matériaux mous. Une équipe de chercheurs de l’Université de Singapour (NUS) développe des robots origami à partir d’un nouveau matériau léger, résistant et conducteur électrique.

  • Des chercheurs australiens utilisent des alliages eutectiques à base d’étain, de gallium, de bismuth et d’indium pour concevoir des catalyseurs permettant la capture du CO2 atmosphérique. En plus d’être simple à mettre en oeuvre, la méthode proposée a l’avantage d’être économique et peu énergivore.

  • Tout le monde le sait, les vitres des bâtiments sont plates. Mais pour combien de temps encore ? Des chercheurs du Fraunhofer Institute for Mechanics of Materials (IWM) en Allemagne ont développé un procédé permettant de plier le verre en angle droit sans détériorer ses propriétés optiques.

  • Des chercheurs américains de la Northwestern University ont développé un prototype d’imprimante 3D qui repousse les limites de la stéréolithographie (SLA). Comment ? Grâce à un procédé de refroidissement innovant qui permet d’augmenter considérablement la vitesse d’impression et la taille des pièces.

  • Des chercheurs ont mis au point une technique permettant de concevoir des filtres chauffants, en graphène, à partir d’un laser. Les applications visées ? L’élimination des contaminants biologiques présents dans l’air et la destruction de leurs sous-produits toxiques.

  • Vous pensiez que toutes les propriétés du nickel étaient connues depuis longtemps ? En mêlant science des matériaux, big data et recherche fondamentale, une équipe de chercheurs du Rensselaer Polytechnic Institute (RPI) vient de prouver le contraire.

  • Des chercheurs de l’université de Cambridge ont développé un matériau capable de produire un mélange de monoxyde de carbone et d’hydrogène à partir d’eau et de CO2 par photosynthèse sans utiliser de catalyseur contenant des métaux précieux.

  • Une équipe de chercheurs internationale vient de démontrer qu’il était possible de concevoir des fibres optiques en silice à moindre coût en utilisant un nouveau procédé d’impression 3D. Cette nouvelle pourrait bien révolutionner la fabrication des fibres optiques.

  • Cela peut paraître surprenant, mais jusqu’à présent, on ne savait pas de manière précise comment étaient agencées les molécules à l’intérieur des macrofibrilles du bois. C’est maintenant chose faite, grâce à une équipe du département de biochimie de l’université de Cambridge. Les résultats de leurs recherches pourraient permettre d’améliorer les propriétés mécaniques des buildings en bois.

  • Des chercheurs du MIT ont intégré de l’électronique dans des filaments d’impression 3D FDM et conçu une machine d'impression dédiée. Cette technologie pourrait par exemple permettre de fabriquer des implants biomédicaux intégrant directement toute l’électronique nécessaire à leur fonctionnement.

  • Une équipe de recherche interdisciplinaire vient de créer un hydrogel à base de protéines. Biocompatible et suffisamment résistant pour survivre dans le corps humain, cet hydrogel serait-il un pas de plus vers une médecine régénérative ?

  • Article du magazine d'actualité
    Des nanoémetteurs thermiques sélectifs

    Grâce aux nanotechnologies, une équipe de chercheurs américains a créé un assemblage de nanoémetteurs thermiques infrarouges modulables. Ces travaux, supportés par le NSF (National Science Foundation) auraient des applications en photonique et en électronique.

  • Parce qu’elles sont légères, rechargeables et puissantes, les batteries Li-ion font dorénavant partie de notre quotidien. On les retrouve aussi bien dans nos téléphones mobiles que dans nos ordinateurs ou dans les batteries des véhicules électriques. Cette année, le prix Nobel de chimie a été décerné à trois scientifiques pour leurs travaux ayant contribué à la naissance de cette technologie.

  • Les batteries de véhicules électriques usagées contiennent des métaux lourds et leur mise en décharge présente de sérieux risques pour l’environnement. Des chercheurs américains de Penn State University proposent une méthode permettant de concevoir des batteries plus facilement recyclables et à la durée de vie plus longue.

  • L’hydrogène gazeux est souvent considéré comme une source d’énergie du futur. Néanmoins, ce combustible hautement inflammable est également difficile à détecter. Une équipe de chercheurs indiens a développé un nanomatériau capable de détecter l'hydrogène gazeux avec une plus grande précision.

  • Depuis plusieurs années, les attaques au pointeur laser se multiplient contre les caméras de surveillance, les drones et les avions de ligne. Une équipe internationale de chercheurs propose d’utiliser les propriétés optiques de nano tiges de tellure biosynthétiques pour protéger les appareils électroniques.

  • Les arbres sont des matières vivantes complexes dont la solidité et la légèreté résultent d’un assemblage de biopolymères. Des chercheurs de la Chalmers University of Technology, en Suède ont développé une méthode permettant de reproduire artificiellement l’architecture des cellules du bois grâce à l’impression 3D.

  • Le verre est un matériau reconnu pour ses propriétés optiques, sa dureté et sa durabilité. Il a cependant un défaut : il est fragile. Une équipe de chercheurs a conçu un verre très résistant, en s’inspirant de la microstructure de la nacre, un matériau naturel aussi réputé pour sa solidité que pour sa beauté.

  • Une équipe du Laboratoire de Physique Corpusculaire, de l’université de Clermont-Ferrand (CNRS/IN2P3) a conçu un verre synthétique bioactif, optimisé pour la fabrication d’implants osseux permettant une régénération deux fois plus rapide.

  • Des chercheurs américains ont créé une anode au lithium semi-liquide utilisable avec les électrolytes solides. La méthode qu’ils ont développée permettrait d’améliorer les performances des batteries à électrolyte solide.

  • Le savoir scientifique est en grande majorité publié sous forme de texte dont le contenu est incroyablement difficile à analyser par des méthodes statistiques. Une équipe de scientifiques américains a utilisé un algorithme de text-mining capable de faire des découvertes scientifiques en analysant des millions de publications.

  • Des chercheurs ont développé une cellule solaire sous forme de film de kesterite, à base de cuivre, zinc, germanium et sélénium. Pour dépasser la limite théorique du rendement énergétique des panneaux solaires, ils proposent d’appliquer ce film en surface de la couche de silicium.

  • Cela peut paraître incroyable, mais jusqu’à présent, le monde scientifique était incapable d’expliquer le phénomène physique derrière l’élasticité d’un gel. C’est maintenant un mystère en partie résolu grâce à une équipe de chercheurs américains.

  • Fabriquer des lentilles optiques de haute qualité coûte cher, car les procédés habituels requièrent des moules en métal ultrasophistiqués. Des chercheurs américains ont développé un procédé simple et économique permettant de s’en passer.

  • Des chercheurs américains ont créé des protéines de synthèse capables de se dissocier pour traverser les membranes des cellules et de se réassembler une fois à l’intérieur. Elles seraient utilisables pour administrer des médicaments de manière ciblée.

  • Une équipe de chercheurs de l’université de Californie s’est inspirée de l’aptitude des calamars à changer de couleur de peau à volonté, pour concevoir un matériau composite avec des propriétés de thermorégulation.

  • Les polymères biosourcés sont censés remplacer les plastiques dérivés du pétrole à plus ou moins long terme, mais les procédés de production ne sont pas toujours efficaces ou écologiques, ce qui limite l’intérêt pour ces matériaux. Une équipe de chercheurs a peut-être trouvé une solution concernant la production de polyéthylène furanoate (PEF), un polyester d’origine végétale.

  • Ce n’est un secret pour personne, les fluides frigorigènes sont des gaz à effet de serre extrêmement polluants et toxiques. Heureusement, une équipe de chercheurs a peut-être trouvé la solution pour les remplacer.

  • Une équipe de chercheurs de The University of Bath, au Royaume-Uni, a développé un procédé qui permet d’obtenir d’un seul coup un mélange de structures 2D telles que des nanotubes, tiges, fils ou feuillets.

  • Les procédés de fabrication additive, aussi connus sous le terme “impression 3D” pour le grand public, ont de nombreux avantages, mais ils ont également un gros défaut : ils sont lents. Des chercheurs auraient réussi à accélérer considérablement l’impression 3D plastique en utilisant des sources lumineuses.

  • Une équipe de chercheurs de l’université d’Osaka au Japon vient de démontrer qu’il était possible de concevoir des matériaux céramiques capables d’autocicatrisation à température ambiante.

  • Les travaux sur les carburants solaires ne datent pas d’hier, tant ces carburants présentent un fort intérêt sur les plans énergétique et écologique, mais les technologies de production ne sont pas encore matures sur le plan industriel. Ceci va peut-être changer prochainement, car une équipe de chercheurs vient de développer de nouveaux matériaux photocatalytiques capables de capter le rayonnement solaire de manière bien plus efficace que les matériaux actuels.

  • Article du magazine d'actualité
    Un métamatériau acoustique révolutionnaire

    Quel est le point commun entre un avion, un drone, une climatisation et un examen IRM ? Réponse : le bruit.

  • Les nanotechnologies n’en finissent pas de faire parler d’elles. Un projet de recherche collaboratif piloté par la Texas A & M University a conduit à la création d’un revêtement retardateur de flamme élaboré à base de nanocellulose, d’argile et d’eau. Ce nouveau matériau pourrait s’avérer plus efficace que ceux existants actuellement tout en étant économique, écologique et non toxique.

  • Smart buildings ou bâtiments intelligents, c'est le reflet de changements technologiques dans le bâtiment. Mais que regroupe cette terminologie et quels sont les projets concernés, mâtures ou en développement ? 

  • Un consortium de chercheurs vient de créer un nouvel aérogel céramique ultrarésistant. Ce matériau pourrait être utilisé en tant que super isolant thermique dans les véhicules spatiaux, car il est capable de supporter des températures extrêmes, tout en étant flexible et incroyablement léger.

  • L’impression 3D n’en finit pas de nous étonner. Une équipe de chercheurs de l’Université d’État de Caroline du Nord (North Carolina State University, Raleigh, NC, 27695 USA) utilise l’impression 3D pour concevoir des structures flexibles contrôlables à l’aide de champs magnétiques.

  • Les systèmes d’air conditionné des bâtiments consomment chaque année 10% de l’électricité produite dans le monde. Heureusement la recherche avance et une équipe de chercheurs a mis au point une peinture permettant de refroidir les bâtiments de façon passive.

  • Découverts en 2011 à l’université de DEXEL aux États-Unis, les MXenes sont une nouvelle famille de matériaux bidimensionnels aux propriétés exceptionnelles. Encore mal connus à ce jour, ces matériaux intéressent naturellement les chercheurs du monde entier, qui veulent comprendre comment ils fonctionnent, afin de mieux en maîtriser la synthèse et l’usage. Et des usages il y en a : antennes de télécommunication, technologies portables, stockage de l’énergie... les applications sont nombreuses !

  • Une équipe de chercheurs du Argonne National Laboratory (US Department of Energy) a annoncé avoir réussi à produire de l’hydrogène gazeux à partir de cyanobactéries, en utilisant la photosynthèse et donc l’énergie solaire. Ces travaux ouvrent peut-être une nouvelle voie vers la fabrication de cellules de production d’hydrogène en continu, ce qui résoudrait le problème du stockage d’hydrogène gazeux pour alimenter les piles à combustible. Néanmoins beaucoup de travail reste encore à accomplir pour arriver à un tel résultat.